7. L'espérance : trop ou pas assez
Lundi

 

VIENS, SEIGNEUR JESUS .... (MAIS PAS TOUT DE SUITE!)

Lisez. pour aujourd'hui, Mt 24.45-51.

A l'autre extrême se trouvent ceux qui, en réalité, ne se sentent pas vraiment concernés par la date du retour de Jésus. En fait, quand on leur demande quels sont leur plans enthousiastes pour l'ave- nir, on a presque l'impression qu'ils préféreraient que Jésus ne revienne pas et que son retour inter-romprait plutôt leurs rêves. Imaginez que vous êtes en conversation avec quelqu'un qui vous dit : " voyez un peu, j'ai attendu le retour du Christ toute ma vie. Je ne pensais pas pouvoir terminer l'é- cole primaire; le collège me semblait hors de question à cause de l'imminence de son retour. Je suis allé à l'université sans savoir si je me marierais, étant donné le peu de temps qui restait. Des enfants ? C'était hors de question. Or j'ai actuellement onze petits-enfants. Ne me parlez plus du proche retour du Christ. >> Que lui répondriez-vous ?

Après avoir lu Mt 24.45-51, répondez aux questions suivantes :

1. De quoi parlait Jésus avant de raconter cette parabole ? Cela ne nous aide-t-il pas à la replacer dans son contexte ? Expliquez.

2. Le mauvais serviteur est-il agnostique, athée ou croit-il véritablement au retour de Jésus ?

3. Que révèle cette parabole sur la relation entre la foi et les oeuvres ?

4. Est-il possible d'être disciple du Christ sans faire partie de cette catégorie de serviteurs ? Dans l'affirmative, donnez une description en quelques lignes.

Soyons justes. Depuis 1844, cent soixante ans environ se sont écoulés. Il n'est pas difficile de comprendre que nous sommes peut-être, en tant que peuple, las d'attendre le retour de Jésus. Il y a cependant ici un paradoxe : chaque jour nous rapproche davantage de son avènement. Plus nous attendons, et plus ce grand jour est proche. Aussi, ce délai devrait nous enthousiasmer davantage au lieu de nous lasser !

Les croyants déjà morts, comme nous le savons, dorment en attendant le retour du Christ. Qu'ils soient morts il y a des milliers d'années ou qu'ils meurent une semaine avant, pour eux, c'est la même chose : ils meurent et la première chose dont ils auront conscience ensuite, c'est du retour du Christ sur les nuées - leur espérance étant comblée. C'est pourquoi certains disent que son avènement aura lieu un instant après la mort. Parce que celle-ci peut surgir n'importe quand, le retour du Christ est potentielle-ment imminent. Une telle approche est-elle valable, selon vous ?