4. Jésus notre espérance, deuxième partie
Mardi

 

ESPERER EN CE QU'ON NE VOIT PAS

<< Car c'est en espérance que nous avons été sauvés. Or, l'espérance qu'on voit n'est plus espérance : ce qu'on voit, peut-on l'espérer encore ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance. >> (Rm 8.24)

De même que notre foi est << l'assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas >> (He 11.1), notre espérance ne peut reposer sur des actes de notre part. C'est là un point crucial : en dépit de l'engouement pour l'épanouissement personnel, des livres et des cassettes sur le sujet, la vérité est que notre espérance ultime est liée à quelque chose de totalement extérieur à nous, quelque chose que nous ne voyons pas. Il s'agit du Dieu éternel, qui est non seulement notre Créateur, mais aussi notre Rédempteur, Jésus. C'est en son acte rédempteur que repose notre espérance, acte qui trouvera sa pleine realisation à son retour, lorsque tout ce dont parle Paul dans Rm 8.18-23 se sera accompli.

Que veut dire Paul quand il déclare : << L'espérance qu'on voit n'est plus espérance >> ou : << Ce qu'on voit, peut on l'espérer encore? >>

Cherchez dans le dictionnaire le sens du mot espérance. De nombreuses définitions de ce mot évoquent l'attente, c'est-à-dire une attitude tournée ver l'avenir. Le concept même d'espérance sous-entend quelque chose que nous n'avons pas encore, mais que nous désirons ou que nous nous attendons à obtenir. C'est ce que veut dire Paul : nous ne possédons pas ce à quoi nous aspirons le plus profondément (si nous l'avions déjà, nous n'aurions pas besoin d'espérer), mais il nous est possible de l'espérer dès à présent, et cet espoir nous soutient. Dans la Bible hébraïque, les mots traduisant l'espérance contiennent la même idée : celle d'une attente, d'une chose antici-pée.

Notre plus grande espérance repose en quelque chose que nous n'avons pas encore vu ni obtenu, c'est-à-dire l'avènement du Christ. Cependant, nous avons de nombreuses rai-sons d'espérer en cet événement que nous n'avons pas encore vu. Ce n'est pas une espérance aveugle ou folle. Notez par écrit trois ou quatre bonnes raisons de posséder cette espérance. Exprimez celles-ci clairement de façon à pouvoir les partager. En outre, qu'est-ce qui nous donne la certitude d'obtenir l'objet de notre espérance ? Voir Ep 1.7.