<< La population de Juda et d'Israël était alors aussi nombreuse que les grains de sable au bord de la mer. Ils avaient à manger et à boire et ils étaient dans la joie.>> (1 R 4.20)

Jamais, au cours de la longue histoire troublée de la nation juive, le peuple n'a joui d'une paix, d'une richesse et d'une prospérité aussi grandes que pendant le règne de Salomon. << La Bible rend justice au règne de Salomon en décrivant son exceptionnelle prospérité. Israël a joui d'une sécurité et d'une abondance matérielle telles qu'il n'en avait jamais rêvé auparavant et ne connaîtrait plus ensuite. C'est ce qui a permis l'extraordinaire développement des arts pacifiques. >> - John BRIGHT, A history of Israël, Philadelphia : Westminster Press, 1981, p. 217.

De bien des façons, la nation semblait jouir des bénédictions promises par Dieu au peuple s'il lui obéissait.

Lisez Dt 28.1-14. Comparez les bénédictions promises par Dieu à Israël si ce dernier obéissait << à la voix de l'éternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements >> (Dt 28.1) avec celles dont il a joui à l'époque de Salomon.

Dieu avait exalté la nation juive dans ce but : elle devait prêcher au monde le message du salut par la foi et ce dernier, en voyant la réussite du peuple hébreu, se tournerait vers lui en cherchant à connaître la source de sa grandeur, de sa sagesse et de sa prospérité matérielle. Lisez Dt 1.6-8 et comparez ce texte avec 1 R 5.9-14. Même si l'accent, dans les Rois, est spécifiquement mis sur Salomon, le principe est le même : Dieu a béni ce peuple, parce qu'il a obéi à ses lois et à ses com-mandements et, à la suite de ces bénédictions, son mode de vie a attiré le reste du monde. Ce prin-cipe ne s'applique-t-il pas à nous-mêmes en tant qu'église aujourd'hui? Expliquez. Lisez 1 P 2.9.

Examinez-vous, examinez votre église et, sachant qu'il s'agit de bien autre chose qu'une simple prospérité matérielle, demandez-vous si vous avez un mode de vie qui pousse autrui à en savoir davantage sur vos croyances. Quelqu'un qui ne vous connaîtrait guère, en voyant la façon dont vous vivez, réagissez et traitez autrui se sentirait-il incité à en savoir davantage? Dans la négative, pourquoi?