12.
L'apogée de l'attente apocalyptique: l'espérance bénie
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VERSETS
A MÉMORISER
Celui
qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt Amen! Viens,
Seigneur Jésus' Ap 22.20,21. |
Les dramaturges
de la Grèce antique se servaient souvent dans leurs pièces d'un
dispositif appelé deus ex machina ou "dieu sortant d'une
machine". Quand leurs personnages étaient confrontés à quelque
dilemme insoluble, apparaissait soudain - descendu sur la scene
à l'aide d'une machine - un dieu surgit du ciel, qui sauvait la
situation.
Même si ce n'est là
qu'une comparaison lointaine, l'idée d'un Dieu venu du ciel pour
sauver la situation - c'est-à-dire Jésus revenant pour reprendre
ce qui était légitimement sien à l'origine - représente l'ultime
espérance de tout chrétien en tout lieu.
Les prophéties apocalyptiques
étudiées jusque-là annoncent toutes, d'une façon ou d'une autre,
l'époque ou le gouvernement divin s'établirait aux yeux de tous
et de façon permanente sur notre planète. Savoir que le Seigneur
reviendra nous garantit que la paix, la justice et l'amour l'emporte-ront
et que la présence perturbatrice du mal - source de tant de souffrances,
de peurs et de doutes - connaitra une fin définitive et irreversible.
C'est cette glorieuse espérance qui, par le passé, a poussé les
croyants à poursuivre le pèlerinage chrétien, les regards tournés
vers "la bienheureuse espéran-ce et la manifestation de la gloire
de notre grand Dieu et Sauveur; le Christ-Jésus" (Tt
2.13). Cette même espérance ne devrait pas signifier moins pour
nous aujourd'hui, qui aspirons nous aussi à ce retour promis.
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