" Dès l'origine du conflit dans le ciel, le but constant
de Satan a été d'abolir la loi de Dieu. C'est dans cette
intention qu'il a levé l'étendard de la révolte
contre le Créateur et que, chassé du ciel, il a transporté
et continue inlassablement cette lutte sur la terre. Séduire les
hommes et les pousser à la transgression de la loi de Dieu, tel
est l'objet invariable de son activité. Qu'il atteigne son but
en faisant rejeter la loi entière, ou en en faisant répudier
un précepte seulement, les conséquences finales sont les
mêmes
Afin de jeter l'opprobre sur les divins statuts, l'ennemi
a perverti la doctrine de la Bible de telle sorte que des erreurs se
sont introduites dans les croyances de milliers de personnes qui professent
la foi aux saintes Écritures. Le grand conflit final entre la
vérité et l'erreur est le dernier épisode de la
guerre séculaire contre la loi de Dieu. Cette bataille s'engage
actuellement. Elle met aux prises les lois humaines et les préceptes
de Jéhovah, la religion des Écritures et celle de la fable
et de la tradition "- Ellen G. White, La tragédie des
siècles, p. 514.
Tout au long de l'Apocalypse, l'adoration et la création sont
indissolublement liées. L'essence du conflit entre le bien et
le mal, et les questions entourant la marque de la bête, tournent
autour de la question de savoir si Dieu est digne d'être adoré.
Comme nous l'avons vu, le concept de Christ comme Créateur est
au cur même de l'adoration du sabbat. Jésus ne cesse
de souligner l'importance de ce jour dont Il affirme être le "
Maitre " (Matthieu 12:8, Marc 2:28, Luc 6:5). Le sabbat est
un rappel éternel de notre identité. Il nous rappelle qui
nous sommes en tant qu'êtres humains. Il donne de la valeur à
chaque être humain. Il renforce constamment l'idée que nous
sommes des êtres créés, et que notre Créateur
est digne de notre allégeance et de notre adoration. C'est la
raison pour laquelle le diable déteste tant le sabbat. C'est le
lien d'or qui nous unit à notre Créateur et c'est pourquoi
il jouera un rôle si crucial dans la crise finale à la fin.