Au Moyen Âge, il y avait une forte tendance à
décrire Dieu comme un juge sévère et vindicatif.
Aujourd'hui, les gens ont tendance à Le décrire comme
un Père aimant et permissif qui ne punit jamais Ses enfants.
Pourtant, l'amour sans justice se transformera en chaos et en anarchie,
et la justice sans amour deviendra oppression et assujettissement.
Le processus du jugement de Dieu est un mélange parfait de justice
et de miséricorde, qui découlent toutes deux de Son amour
inconditionnel. Le jugement exécutif est l'intervention punitive
finale et irréversible de Dieu dans l'histoire humaine. Des
jugements punitifs limités avaient eu lieu, par exemple, l'expulsion
de Satan et ses anges rebelles du ciel (Apocalypse 12:7- 12), l'expulsion
d'Adam et Ève du jardin d'Éden (Genèse 3), le
déluge (Genèse 6-8), la destruction de Sodome et Gomorrhe
(Genèse 19, Jude 7), la mort des premiers-nés d'Égypte
(Exode 11-12), et la mort d'Ananias et de Saphira (Actes 5:1-11). Il
n'est donc pas surprenant qu'il y ait aussi un jugement exécutif
des méchants à la fin de l'histoire humaine.
Lisez 2
Pierre 2:4-6 et 2 Pierre 3:10-13. Comment ces textes nous aident-ils
à comprendre la nature du jugement exécutif final? Comment
impliquent-ils l'idée de la réalisation complète
du jugement par opposition au fait qu'il dure éternellement,
ce qui serait une perversion de la justice et non une expression de
celle-ci?
" La bonté, la tolérance, la patience
et la miséricorde que Dieu exerce envers Ses sujets, ne L'empêcheront
pas de punir le pécheur qui a refusé d'obéir à
Ses exigences. Ce n'est pas à l'homme - un criminel devant la
sainte loi de Dieu, pardonné seulement par le grand sacrifice
qu'Il a accompli, en envoyant Son Fils pour mourir à la place
des coupables, parce que Sa loi était immuable - de dicter à
Dieu ce qu'Il doit faire. " (Ellen G. White, Manuscript Releases,
vol. 12, p. 208.)
Tout ce que Dieu aurait pu faire pour sauver l'humanité
de la perdition éternelle, Il l'a fait, même à
un cout élevé. Ceux qui seront perdus auront finale-
ment fait des choix qui les conduiront à cette fin malheureuse.
L'idée que le jugement de Dieu des perdus, même l'anéantissement
des perdus (par opposition au tourment éternel), va à
l'encontre du caractère d'un Dieu aimant, est tout simplement
fausse. D'ailleurs, c'est l'amour de Dieu, et l'amour de Dieu seul,
qui exige aussi la justice.
Que nous enseigne la Croix sur ce que Dieu était
prêt à faire pour sauver quiconque voulait l'être
?