VENDREDI 20 mai, 2022

 

Abraham étant un prophète extraordinaire avec qui Dieu partageait Ses plans (Gen. 18:17), Dieu est entré dans la sphère humaine d’Abraham et a partagé avec lui, dans une certaine mesure, Son plan du salut par le sacrifice de Son Fils.

« Isaac représentait le Fils de Dieu offert en sacrifice pour les péchés du monde. Dieu voulait faire comprendre à Abraham le plan du salut. Pour que le patriarche fût frappé de la réalité de l’évangile tout autant que pour éprouver sa foi, Dieu lui demanda de sacrifier son fils bien aimé. Toute la souffrance et l’agonie qu’Abraham endura dans cette sombre et effrayante épreuve avaient pour but de faire une profonde impression sur lui afin qu’il comprît le plan de la rédemption en faveur de l’homme perdu. Il devait savoir par sa propre expérience combien est inexprimable le renoncement de Dieu qui a donné son Fils unique pour qu’il mourût afin de sauver l’homme de la ruine. Pour Abraham, aucune torture morale n’aurait pu être comparable à ce qu’il endura en obéissant à l’ordre divin d’offrir son fils en sacrifice. » Ellen G. White, Témoignage pour l’Église, vol. 1, p. 408.

« Parvenu à un âge avancé et augurant une mort prochaine, Abraham songea à prendre une mesure importante en vue de l’accomplissement de la promesse divine relative à sa postérité. Isaac, son héritier, choisi pour lui succéder comme gardien de la loi de Dieu et père du peuple élu, n’était pas marié. Pour Abraham, le choix d’une épouse pour son fils avait une extrême importance, surtout quant à l’influence qu’elle pourrait exercer en ce qui concerne la vraie foi. Isaac avait hérité de la confiance en Dieu et de la soumission à ses ordres qui caractérisaient son père. Mais il possédait, avec un tempérament très affectueux, une nature douce et conciliante. Or, les habitants de Canaan étaient idolâtres et Dieu avait défendu à son peuple de s’unir à eux par le mariage, ces unions étant de nature à l’entraîner dans l’apostasie. Abraham craignait que, lié à une personne étrangère au culte de Jéhovah, son fils ne fût en danger de sacrifier ses principes par amour de la paix. Dans les temps primitifs, les questions matrimoniales étaient généralement réglées par les parents. [...] Quant à Isaac, plein de confiance en la sagesse et en l’affection de son père, il s’en remettait à lui à ce sujet, assuré que Dieu lui-même dirigera le choix qui sera fait. » Ellen G. White, Patriarches et Prophètes, p. 146.


À méditer

En classe, parlez de la volonté d’Abraham de sacrifier Isaac. Essayez d’imaginer le genre de foi que ce récit révèle. Qu’y a-t-il de si surprenant dans cette histoire?

Qu’en est-il du libre arbitre? Pourquoi notre foi n’a-t-elle aucun sens si elle n’est pas une réalité? Quels exemples avons-nous dans la Bible du libre arbitre et comment, malgré les mauvais choix que les gens font, la volonté de Dieu est finalement accomplie?