DIMANCHE 8 mai, 2022

7_ L’alliance avec Abraham

 

La foi d’Abraham


Lisez Genèse 15:1-21 et Romains 4:3, 4, 9, 22. Comment Abram révèle-t-il ce que signifie le fait de vivre par la foi? Quelle est la signification du sacrifice que Dieu a fait accomplir par Abram?

La première réponse de Dieu à la préoccupation d’Abram au sujet d’un héritier (Genèse 15:1-3) est le fait qu’il aura un fils qui « sortira de [ses] entrailles » (Genèse 15:4, LSG). Le même langage est utilisé par le prophète Nathan pour désigner la semence du futur roi messianique (2 Sam. 7:12). Abram était rassuré et « eut confiance en l’Éternel » (Genèse 15:6), parce qu’il comprenait que l’accomplissement de la promesse de Dieu ne dépendait pas de sa propre justice mais de celle de Dieu (Genèse 15:6; comparer avec Romains 4:5, 6).

Cette notion est extraordinaire, surtout dans cette culture. Dans la religion des anciens Égyptiens, par exemple, le jugement était évalué sur la base du comptage des œuvres humaines de justice contre la justice de la déesse Maat, qui représentait la justice divine. En bref, il fallait gagner le « salut ». Dieu mit alors en place une cérémonie sacrificielle pour Abram.

Fondamentalement, le sacrifice indique la mort de Christ pour nos péchés. Les humains sont sauvés par la grâce, le don de la Justice de Dieu, symbolisé par ces sacrifices. Mais cette cérémonie particulière transmet des messages spécifiques à Abram. Les vautours sur les animaux sacrificiels (Genèse 15:9-11) signifient que les descendants d’Abram subiront l’esclavage pendant une période de « quatre cents ans » (Genèse 15:13), ou quatre générations (Genèse 15:16). Puis dans la quatrième génération, les descendants d’Abram « reviendront ici » (Genèse 15:16, LSG).

La dernière scène de la cérémonie sacrificielle fut merveilleuse: « des flammes passèrent entre les animaux » (Genèse 15:17, LSG). Ce miracle extraordinaire signifie l’engagement de Dieu à accomplir Sa promesse d’alliance de donner des terres aux descendants d’Abram (Genèse 15:18).

Les limites de cette terre promise, « depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate » (Genèse 15:18, LSG) nous rappellent les limites du jardin d’Éden (Genèse 2:13, 14). Cette prophétie promet donc plus de choses que l’Exode et une patrie pour Israël. À l’horizon lointain de cette prophétie, avec les descendants d’Abraham prenant le pays de Canaan, se profile l’idée du salut de la fin des temps du peuple de Dieu, qui retournera au jardin d’Éden.

Comment pouvons-nous apprendre à rester centrés sur Christ et Sa justice comme étant notre seul espoir de salut? Que se passe-t-il si nous essayons de compter nos bonnes œuvres?