VENDREDI 22 avril, 2022

 

Une comparaison entre la mentalité et le comportement des gens et l’état du monde avant le déluge et celui des gens de nos jours est particulièrement instructive. Certes, la méchanceté humaine n’est pas un phénomène nouveau. Regardez les parallèles entre leur époque et la nôtre.

« L’iniquité qui perdit les antédiluviens règne actuellement dans le monde. Les hommes ont banni de leur cœur la crainte de Dieu. Sa loi est traitée avec indifférence, sinon avec mépris. La mondanité effrénée de notre génération ne le cède en rien à celle qui caractérisait le temps de Noé… Jésus n’entendait pas condamner les antédiluviens de ce qu’ils mangeaient ou buvaient… Où ils péchaient, c’était en usant de ces bienfaits sans gratitude envers celui qui les leur prodiguait, et en se livrant sans retenue à la satisfaction de leurs appétits. Il était légitime de se marier, puisque le mariage remonte à la création du monde, et que Dieu, son auteur, l’a entouré de dispositions destinées à en conserver la beauté et la sainteté. Mais ces règles avaient été oubliées et le mariage avait été perverti et transformé en un moyen d’assouvir les passions. Aujourd’hui, nous sommes témoins d’un même état de choses. L’appétit règne en maitre… Le vol, la fraude et la concussion s’installent sans pudeur en haut lieu comme dans les bas-fonds de la société. Les organes de la presse pullulent en récits d’homicides perpétrés... L’esprit d’anarchie qui fermente chez tous les peuples, et dont les explosions intermittentes font frémir le monde, nous donne une idée de la violence du feu qui, le moment venu, éclatera, couvrant notre terre de ruines et de désolation. Le tableau du monde antédiluvien que nous a laissé la Parole inspirée ne dépeint que trop parfaitement la condition vers laquelle marche à grands pas la société moderne. Les crimes perpétrés journellement dans nos pays réputés chrétiens sont aussi hideux et révoltants que ceux qui amenèrent l’extermination des pécheurs de l’ancien monde. » Ellen G. White, Patriarches et prophètes, pp. 77, 78.


À méditer

 

Quelles sont les caractéristiques communes de la société d’avant le déluge et de la nôtre? Que nous enseignent ces caractéristiques communes sur la grâce de Dieu qui, malgré tout cela, aime le monde et cherche toujours à sauver qui Il peut?

Certains soutiennent que le déluge de Noé n’était qu’un évènement local. Qu’y a-t-il de mal à cette idée? Si cela était vrai, pourquoi chaque inondation locale (et chaque arc-en-ciel) ferait-elle de Dieu un menteur?