Lisez Hébreux
2:10, 17, 18 et Hébreux 5:8, 9. Quelle était le
rôle de la souffrance dans la vie de Jésus?
L'apôtre dit que Dieu a rendu Jésus " parfait
par les souffrances ". Cette expression est surprenante.
L'auteur dit que Jésus est " le reflet de sa gloire
et l'empreinte de sa personne " (Heb. 1:3, LSG) et qu'Il
est sans péché, sans tache, parfait et saint (Heb.
4:15, Heb. 7:26-28, Heb. 9:14, Heb. 10:5-10). Cela signifie que
Jésus n'a commis aucune forme d'imperfection morale ou éthique.
Hébreux dit, cependant, que Jésus a subi un processus
de " perfection " qui Lui a donné les
moyens de nous sauver. Jésus fut rendu parfait en ce sens qu'Il
était équipé pour être notre Sauveur.
1. Jésus fut rendu " parfait " par
les souffrances afin de devenir le Prince de notre salut (Heb.
2:10). Jésus a dû mourir sur la croix comme sacrifice
pour que le Père puisse avoir les moyens légaux de nous
sauver. Jésus était la seule offrande sacrificielle parfaite.
En tant que Dieu, Jésus pouvait nous juger; mais, grâce
à Son sacrifice, Jésus peut aussi nous sauver.
2. Jésus apprit l'obéissance par la souffrance (Heb.
5:8). L'obéissance était nécessaire pour deux
raisons. Premièrement, l'obéissance rendait Son sacrifice
acceptable (Heb.
9:14, Heb. 10:5-10). Deuxièmement, Ses souffrances Lui permettaient
de devenir notre exemple (Heb.
5:9). Jésus a " appris " l'obéissance
parce qu'Il ne l'avait jamais vécue auparavant. En tant que
Dieu, à qui aurait-il à obéir? En tant que Fils
éternel, et un avec Dieu, Il était obéi comme
souverain de l'univers. Par conséquent, Jésus ne passa
pas de la désobéissance à l'obéissance,
mais de la souveraineté et de la domination à la soumission
et à l'obéissance. Le Fils exalté de Dieu devint
le Fils de l'Homme obéissant.
3. Les souffrances révélaient que Jésus était
un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle (Heb.
2:17, 18). Les souffrances ne rendaient pas Jésus plus miséricordieux.
Au contraire, c'est à cause de la miséricorde de Jésus
qu'Il s'est porté volontaire pour mourir sur la croix pour nous
sauver (Heb.
10:5-10; Rom. 5:7, 8). Pourtant, c'est par les souffrances que
la réalité de l'amour fraternel de Jésus s'est
véritablement exprimée et révélée.
Si Jésus sans péché a souffert, nous, en
tant que pécheurs, souffrirons surement aussi. Comment pouvons-nous
apprendre à endurer les tragédies de la vie tout en puisant
l'espérance et l'assurance du Seigneur, qui nous a révélés
Son amour de tant de façons puissantes?