MARDI 18 mai, 2021
8_ La loi dans le cadre de l'alliance


La loi dans le cadre de l'alliance
(Deut. 10:12, 13)


Quelles sont vos premières pensées lorsque vous pensez à la loi? Les policiers, les contraventions, les juges et la prison? Ou pensez-vous aux restrictions, aux règles, aux parents autoritaires, et aux punitions? Ou, peut-être, pensez-vous à l'ordre, à l'harmonie, à la stabilité? Ou peut-être même à l'amour?

Le mot hébreu torah, traduit par " loi " dans nos Bibles, signifie " enseignement " ou " instruction ". Le terme peut être utilisé pour désigner toutes les instructions de Dieu, qu'elles soient morales, civiles, sociales ou religieuses. Il implique tous les sages conseils que Dieu a gracieusement donnés à Son peuple, afin qu'il puisse avoir une vie abondante, aussi bien physiquement que spirituellement. Il n'est pas étonnant que le psalmiste puisse qualifier de bienheureux, l'homme qui " trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, et qui la médite jour et nuit " (Ps. 1:2).

Lorsque nous lisons la loi ou la Torah, les instructions et les enseignements consignés dans les livres de Moïse qui sont devenus une partie de l'alliance d'Israël, nous sommes impressionnés par le large éventail d'instructions. La loi touche à tous les aspects du mode israélien: l'agriculture, le gouvernement civil, les relations sociales et le culte.

Pourquoi pensez-vous que Dieu a fourni autant d'instructions à Israël? De quelle manière ces instructions étaient-elles pour leur " bien "?

L'œuvre de la " loi " dans le cadre de l'alliance consistait à fournir des lignes directrices à la nouvelle vie du partenaire humain de l'alliance. La loi introduit le partenaire de l'alliance à la volonté de Dieu, afin qu'il apprenne à connaitre au sens large du terme en obéissant par la foi à Ses commandements et aux autres expressions de Sa volonté.

Le rôle joué par la loi dans la réalité vivante des relations de l'alliance a montré qu'Israël ne pouvait pas suivre les voies des autres nations. Ils ne pouvaient pas vivre selon la loi naturelle, les besoins et les désirs humains, ni même selon les nécessités sociales, politiques et économiques. Ils ne pouvaient continuer à être la sainte nation, le royaume sacerdotal et le trésor spécial de Dieu que par une obéissance sans compromis à la volonté révélée du Dieu créateur de l'alliance dans tous les domaines de la vie.

Comme le peuple d'Israël, les adventistes du septième jour ont reçu un large éventail des conseils concernant tous les aspects de la vie chrétienne grâce à une manifestation moderne du don de prophétie, pourquoi devrions-nous considérer ces conseils comme un don de Dieu plutôt que comme un frein à notre liberté de pensée et d'action ? Dans le même temps, quels dangers courons-nous en faisant de ce don un impératif légaliste, comme le firent les israélites avec les dons qu'ils ont reçus ? (Voir Rm 9.32)

 

 
a venue de Jesus