Quelles sont vos premières pensées lorsque vous
pensez à la loi? Les policiers, les contraventions, les juges
et la prison? Ou pensez-vous aux restrictions, aux règles, aux
parents autoritaires, et aux punitions? Ou, peut-être, pensez-vous
à l'ordre, à l'harmonie, à la stabilité?
Ou peut-être même à l'amour?
Le mot hébreu torah, traduit par " loi "
dans nos Bibles, signifie " enseignement "
ou " instruction ". Le terme peut être
utilisé pour désigner toutes les instructions de Dieu,
qu'elles soient morales, civiles, sociales ou religieuses. Il implique
tous les sages conseils que Dieu a gracieusement donnés à
Son peuple, afin qu'il puisse avoir une vie abondante, aussi bien physiquement
que spirituellement. Il n'est pas étonnant que le psalmiste
puisse qualifier de bienheureux, l'homme qui " trouve son
plaisir dans la loi de l'Éternel, et qui la médite jour
et nuit " (Ps. 1:2).
Lorsque nous lisons la loi ou la Torah, les instructions et les enseignements
consignés dans les livres de Moïse qui sont devenus une
partie de l'alliance d'Israël, nous sommes impressionnés
par le large éventail d'instructions. La loi touche à
tous les aspects du mode israélien: l'agriculture, le gouvernement
civil, les relations sociales et le culte.
Pourquoi pensez-vous que Dieu a fourni autant d'instructions à
Israël? De quelle manière ces instructions étaient-elles
pour leur " bien "?
L'uvre de la " loi " dans le cadre de l'alliance
consistait à fournir des lignes directrices à la nouvelle
vie du partenaire humain de l'alliance. La loi introduit le partenaire
de l'alliance à la volonté de Dieu, afin qu'il apprenne
à connaitre au sens large du terme en obéissant par la
foi à Ses commandements et aux autres expressions de Sa volonté.
Le rôle joué par la loi dans la réalité
vivante des relations de l'alliance a montré qu'Israël
ne pouvait pas suivre les voies des autres nations. Ils ne pouvaient
pas vivre selon la loi naturelle, les besoins et les désirs
humains, ni même selon les nécessités sociales,
politiques et économiques. Ils ne pouvaient continuer à
être la sainte nation, le royaume sacerdotal et le trésor
spécial de Dieu que par une obéissance sans compromis
à la volonté révélée du Dieu créateur
de l'alliance dans tous les domaines de la vie.
Comme le peuple d'Israël, les adventistes du septième
jour ont reçu un large éventail des conseils concernant
tous les aspects de la vie chrétienne grâce à une
manifestation moderne du don de prophétie, pourquoi devrions-nous
considérer ces conseils comme un don de Dieu plutôt que
comme un frein à notre liberté de pensée et d'action
? Dans le même temps, quels dangers courons-nous en faisant de
ce don un impératif légaliste, comme le firent les israélites
avec les dons qu'ils ont reçus ? (Voir
Rm 9.32)