VENDREDI
22 février, 2019 |
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Lisez Ellen G. White, Les pièges de Satan, chap.
32, P. 457-467, dans tragédie des siècles, Doral, Floride,
éditions IADPA, 2012.
L'objectif d'Apocalypse 12 est avant tout de dire au peuple de Dieu
que les événements eschatologiques font partie du grand
conflit entre Christ d'un côté, et Satan et ses forces démoniaques
de l'autre. Le livre avertit le peuple de Dieu de ce qu'il affronte aujourd'hui,
et de ce qu'il est sur le point d'affronter de manière encore
dramatique à l'avenir : un ennemi expérimenté et
en colère. Paul nous avertit de l'activité eschatologique
de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,
et avec toutes les tromperies de l'injustice pour ceux qui vont à
leur perte, et qu'ils n'ont pas accueilli l'amour de la vérité
pour être sauvés (2
Th 2.9, 10).
Apocalypse nous exhorte à prendre l'avenir au sérieux
et à faire de notre dépendance envers Dieu notre priorité.
D'un autre côté, Apocalypse nous assure que bien que Satan
soit un ennemi puissant et expérimenté, il n'est pas assez
fort pour vaincre Christ (voir
Ap 12.8). Pour le peuple de Dieu, l'espérance ne se trouve
qu'en Celui qui a par le passé vaincu Satan et ses forces démoniaques.
Et qui a promis d'être avec des fidèles disciples tous les
fours, jusqu'à la fin du monde (Mt
28.20).
En tant qu'adventistes du
septième jour, nous nous considérons comme répondant
aux caractéristiques de ce reste des temps de la fin. Quel privilège!
Mais aussi, quelle responsabilité. (Voir
Lc 12.48). Pourquoi devons-nous faire attention, cependant, à
ne pas penser que ce rôle garantit notre salut personnel ?
Nous parlons beaucoup trop
de la puissance de Satan. Il est vrai que Satan est un être puissant
; mais, grâce à Dieu, nous avons un Sauveur qui a chassé
le malin du ciel. Nous parlons de notre adversaire, nous prions à
son sujet, nous pensons à lui, si bien qu'il finit par grandir
démesurément dans notre imagination. Pourquoi ne parlerions-nous
pas plutôt de Jésus ? Pourquoi n'exalterions-nous pas plutôt
sa puissance et son amour ? Satan est content que nous exagérions
sa puissance. Élevons Jésus, méditons sur lui, et
en le regardant, nous serons changes à son image - Ellen G. White,
Advent review and Sabbath Herald ; 19 mars 1889. De quelle manière
les chrétiens exagèrent-ils la puissance de Satan ? D'un
autre cote, quels dangers court-on nier non seulement la réalité
de la puissance de Satan, mais également la réalité
de son existence même ?
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