MERCREDI 2 janvier, 2018
1_ L'ÉVANGILE DEPUIS PATMOS

 

La divinité


L'Apocalypse commence par une salutation similaire à celles que l'on trouve dans les lettres de Paul. Le livre fut apparemment envoyé sous forme de lettre aux sept églises d'Asie Mineure à l'époque de Jean (voir Ap 1.11). Cependant, l'Apocalypse n'était pas écrite pour elles seulement, mais pour toutes les générations de chrétiens de l'histoire.

Lisez Apocalypse 1.4,5 et Romains 1.7. Quelle salutation courante trouve-t-on dans les textes, et de qui la salutation vient-elle ?

Les deux textes donnent une salutation épistolaire : Grâce et paix à vous. Cette expression est de la salutation grecque charis (grâce) et de la salutation en hébreu shalom (paix, prospérité). Comme on peut le voir d'après ces textes, ceux qui donnent la grâce et la paix sont les trois personnes de la divinité. Comme pour le reste du livre, ces trois personnes de la divinité sont identifiées par un langage symbolique.

Dieu le Père est appelé celui qui est, qui était, et qui vient (voir Ap 1.8, Ap 4.8). Cela fait référence au nom divin " YHWH, JE SUIS CELUI QUI SUIS " (Ex 3.14), qui renvoie à l'existence éternelle de Dieu.

Le Saint-Esprit est appelé les sept esprits (comparez avec Ap 4.5 et Ap 5.6). Sept est un chiffre de plénitude. Les sept esprits signifient que le Saint-Esprit est actif dans les sept églises. Cette image fait référence à l'omniprésence et l'œuvre constante du Saint-Esprit parmi le peuple de Dieu dans l'histoire, afin de lui permettre d'accomplir son appel.

Jésus-Christ est appelé : le témoin fidèle, le premier-né d'entre les morts et le chef des rois de la terre (Ap 1.5). Ces trois titres renvoient à sa mort sur la croix, à sa résurrection, et à son règne au ciel. Ensuite Jean déclare ce que Jésus a fait : il nous aime. [il] nous a délivrés de nos péchés par son sang, [il] a fait de nous un royaume, des prêtres pour son Dieu et Père (Ap 1.5,6).

Il nous aime dans l'orignal grec, fait référence à l'amour constant de Christ, qui épouse le passé, le présent et l'avenir. Celui qui nous aime nous a délivrés de nos péchés par son sang. En grec, le verbe délivrés renvoie à un acte accompli dans le passé : quand Jésus est mort sur la croix, il a fourni une expiation parfaite et totale pour nos péchés.

Éphésiens 2.6 et Philippiens 3.20 décrivent les rachetés comme étant ceux qui sont ressuscités et qui s'asseyent avec Jésus dans les lieux célestes.

Qu'est-ce que cela peut vouloir dire, et comment profitons-nous de ce glorieux statut en Christ en tant que royaume et prêtres (AP 1.6), alors que nous sommes toujours dans ce monde sous la malédiction du péché ? Quel impact cette donnée devrait-elle avoir sur notre manière de vivre ?