La conclusion du prologue de l'Apocalypse renvoie au
véritable point de mire de tout le livre : le retour de Jésus
en puissance et en gloire. La promesse du retour Christ est réitérée
à trois reprises dans la conclusion du livre (Ap
22.7,12,20).
Lisez Apocalypse 1.7,8. La formulation de ce texte est
tirée de plusieurs textes prophétiques : Daniel
7.13,14 ; Zacharie 12.10 ; Matthieu 24.30. Que nous indiquent
ces textes sur la certitude du retour de Jésus ?
Dans l'Apocalypse, le retour de Jésus est la conclusion vers
laquelle l'histoire avance. Le retour de Jésus marquera la conclusion
de l'histoire de ce monde et le commencement du royaume éternel
de Dieu, ainsi que la délivrance de tout mal, de toute angoisse,
de toute douleur, et de la mort.
Comme les autres livres du Nouveau Testament, Apocalypse
1.7 renvoie à une venue littérale et personnelle
de Christ en majesté et en gloire. Tous les êtres humains,
y compris ceux qui l'ont transpercé, seront témoins de
sa venue. Ces paroles indiquent que certaines personnes seront ressuscitées
de manière spéciale juste avant le retour de Christ,
parmi lesquelles ceux qui l'ont crucifié. Tandis que Jésus
apportera avec lui la délivrance à ceux qui l'attendent,
il apportera aussi le jugement à ceux qui vivent sur la terre
qui ont rejeté sa miséricorde et son amour.
La certitude de la venue de Christ est affirmée par les mots
" oui, amen ! " (Ap 1.7). Le mot oui est une
traduction du grec nai, tandis qu'amen est une affirmation en hébreu.
L'association de ces deux mots exprime la certitude. Ils concluent
également le livre en deux affirmations similaires (voir
Ap 22.20).
" Plus de dix-huit siècles se sont écoulés
depuis cette promesse faite par le Sauveur de revenir. Au fil des siècles,
ses paroles ont rempli de courage les curs de ses fidèles.
La promesse ne s'est pas encore accomplie : la voix du Dispensateur
de la vie n'a pas encore appelé les saints endormis à
sortir de leurs tombes. Mais la parole prononcée est néanmoins
certaine. En son temps, Dieu accomplira sa parole. Un seul va-t-il
se lasser ? Allons-nous lâcher notre foi quand nous sommes si
proches du monde éternel ? Un seul va-t-il dire : la cité
est encore bien loin ? Non, non. Encore un peu de temps, et il essuiera
toutes les larmes de nos yeux. Encore un peu de temps, et il nous présentera
devant sa gloire, sans défaut, dans l'allégresse
" - Ellen G. White, The Advent Review and Sabbath Herald 13 novembre
1913.
Une promesse donnée ne vaut que par l'intégrité
de la personne qui la fait et sa capacité à la tenir.
En quoi le fait que la promesse du retour de Jésus ait été
faite par Dieu, qui par le passé a toujours tenu toutes ses
promesses, vous donne-t-il l'assurance que Christ reviendra bien comme
il l'a promis ?