MERCREDI 20 mars, 2018
12_ " DE TOUT JE FAIS DU NOUVEAU "

 

Un ciel nouveau et
une terre nouvelle


Après l'éradication du péché la terre deviendra la demeure des rachetés. À quoi ressemblera-t-elle ?

Dans Apocalypse 21.1, Jean voit un ciel nouveau et une terre nouvelle. La Bible fait référence à trois cieux : le ciel, l'univers étoilé, et l'endroit où habite Dieu (voir 2 Co 12.2). Dans Apocalypse 21.1, c'est l'atmosphère de la terre qui est en vue. La terre et le ciel, contaminés, ne peuvent plus endurer la présence de Dieu (Ap 20.11). En grec, le mot nouveau (kainos) renvoie à quelque chose de nouveau sur le plan qualitatif et non en matière d'origine et de temps. Cette planète sera purgée par le feu et restaurée à son état originel (2 P 3.10-13).

Fait particulièrement intéressant : la première chose que voit Jean sur la nouvelle terre, c'est qu'il n'y a pas de mer. Le fait que Jean parle de la mer (avec l'article défini) montre qu'il pensait probablement à la mer qui l'entourait à Patmos, et qui était devenue un symbole de séparation et de souffrance. Pour lui, l'absence de cette mer sur la nouvelle terre signifiait l'absence de la douleur et de la souffrance provoquées par sa séparation d'avec ceux qu'il aimait.

Lisez Apocalypse 21.2-8 et 7.15-17. Quels parallèles existent entre la description de la nouvelle terre et le jardin d'Eden dans Genèse 2 ?

Une vie dépourvue de souffrance et de mort sur la terre restaurée est garantie par la présence de Dieu parmi son peuple. Cette présence est manifestée dans la Nouvelle Jérusalem et le tabernacle de Dieu (Ap 21.3, SG21), où Dieu habitera parmi son peuple. La présence de Dieu fait véritablement de la vie sur la terre restaurée un paradis. La présence de Dieu garantit que nous serons délivrés de la souffrance : terminés les larmes, la mort, les chagrins, les pleures, ou la douleur qui sont des conséquences du péché. Avec l'éradication du péché, les premières choses sont passées (Ap 21 .4, DRB).

Cette idée a bien été exprimée par Marthe et Marie, à la mort de leur frère Lazare : " Seigneur si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort " (Jn 11.21, 23). Les sœurs savaient que la mort ne peut exister en la présence de Christ. De la même manière, la présence de Dieu sur la nouvelle terre nous libérera de la souffrance que nous connaissons dans cette vie présente. C'est le grand espoir qui nous est promis en Christ, un espoir scellé de son sang.

Pourquoi cette promesse d'une nouvelle existence dam un monde nouveau est-elle aussi centrale dans tout ce que nous croyons ? À quoi notre foi servirait-elle sans elle ?