Après l'éradication du péché
la terre deviendra la demeure des rachetés. À quoi ressemblera-t-elle
?
Dans Apocalypse
21.1, Jean voit un ciel nouveau et une terre nouvelle. La Bible
fait référence à trois cieux : le ciel, l'univers
étoilé, et l'endroit où habite Dieu (voir
2 Co 12.2). Dans Apocalypse 21.1, c'est l'atmosphère de
la terre qui est en vue. La terre et le ciel, contaminés, ne
peuvent plus endurer la présence de Dieu (Ap
20.11). En grec, le mot nouveau (kainos) renvoie à quelque
chose de nouveau sur le plan qualitatif et non en matière d'origine
et de temps. Cette planète sera purgée par le feu et
restaurée à son état originel (2
P 3.10-13).
Fait particulièrement intéressant : la première
chose que voit Jean sur la nouvelle terre, c'est qu'il n'y a pas de
mer. Le fait que Jean parle de la mer (avec l'article défini)
montre qu'il pensait probablement à la mer qui l'entourait à
Patmos, et qui était devenue un symbole de séparation
et de souffrance. Pour lui, l'absence de cette mer sur la nouvelle
terre signifiait l'absence de la douleur et de la souffrance provoquées
par sa séparation d'avec ceux qu'il aimait.
Lisez Apocalypse
21.2-8 et 7.15-17. Quels parallèles existent entre la
description de la nouvelle terre et le jardin d'Eden dans Genèse
2 ?
Une vie dépourvue de souffrance et de mort sur la terre restaurée
est garantie par la présence de Dieu parmi son peuple. Cette
présence est manifestée dans la Nouvelle Jérusalem
et le tabernacle de Dieu (Ap
21.3, SG21), où Dieu habitera parmi son peuple. La présence
de Dieu fait véritablement de la vie sur la terre restaurée
un paradis. La présence de Dieu garantit que nous serons délivrés
de la souffrance : terminés les larmes, la mort, les chagrins,
les pleures, ou la douleur qui sont des conséquences du péché.
Avec l'éradication du péché, les premières
choses sont passées (Ap 21 .4, DRB).
Cette idée a bien été exprimée par Marthe
et Marie, à la mort de leur frère Lazare : " Seigneur
si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort
" (Jn 11.21, 23). Les surs savaient que la mort
ne peut exister en la présence de Christ. De la même manière,
la présence de Dieu sur la nouvelle terre nous libérera
de la souffrance que nous connaissons dans cette vie présente.
C'est le grand espoir qui nous est promis en Christ, un espoir scellé
de son sang.
Pourquoi cette promesse d'une nouvelle existence dam un monde
nouveau est-elle aussi centrale dans tout ce que nous croyons ? À
quoi notre foi servirait-elle sans elle ?