Apocalypse
19.6-9 et Jean 14.1-3. En quoi la métaphore du repas
de noces illustre-t-elle de façon pertinente l'union tant attendue
entre Christ et son peuple ?
Il y a deux mille ans, Christ a quitté sa demeure céleste
pour inviter ses disciples à un repas de noces (Mt 22) qui aura
lieu après son mariage avec sa fiancée. " La
ville sainte, la nouvelle Jérusalem [...]. Dans la parabole
de Matthieu 22, où l'on retrouve l'image du mariage, on voit
clairement que l'instruction du jugement précède les
noces. Avant la cérémonie, le roi entre dans la salle
et examine les invités pour voir si tous ont revêtu l'habit
de noces, la robe immaculée qui représente un caractère
purifié dans le sang de l'agneau " (voir Matthieu 22.11;
Apocalypse 7.14) - Ellen G. White, La tragédie des siècles,
Doral, Floride, éditions LADPA, 2012, chap. 24, P. 374 375.
Après avoir payé la dot de sa vie, au Calvaire, le Fiancé
est retourné chez son Père pour préparer une place
pour son peuple, ses invités de mariage (voir
Jn 14.2,3). Ils demeuraient sur terre pour se préparer pour
son retour. À la fin du monde, il reviendra pour les emmener
chez son Père.
Apocalypse
19.8 déclare que c'est Christ qui a donné à
sa fiancée le vêtement de fin lin. Cela montre que les
invités au mariage qui entrent dans la ville ne prétendent
aucun mérite pour ce qu'ils ont fait. Ainsi, le fin lin représente
les uvres justes des saints (SG2J), des uvres qui sont
le résultat de leur union avec Christ, qui vit en eux. Ainsi,
ces robes symbolisent sa justice ainsi que le fait que son peuple "garde
les commandements de Dieu et la foi de Jésus" (Ap
14.12).
Quand il était sur terre, Jésus a raconté une
parabole au sujet d'un mariage. Mais l'un des invités avait
préféré porter sa propre tenue au lieu du vêtement
de noces fourni par le roi, et il fut chassé du mariage (Mt
22.1-14). Apocalypse
3.18 monte que la robe de la justice de Christ, la foi, et le collyre
du Saint-Esprit constituent les plus grands besoins du peuple de Dieu
vivant à la fin des temps. L'offre que fait Jésus aux
Laodicéens, de lui acheter ces cadeaux, nous montre qu'il demande
quelque chose en échange de ce qu'il leur offre. Nous abandonnons
notre indépendance et notre confiance en nous-mêmes en
échange d'une vie d'obéissance fidèle à
Christ et de confiance en lui, comme seul espoir de salut.
Nous ne sommes pas sauvés par nos uvres, mais quelles
uvres justes faites-vous qui définissent la vie que vous
menez ?