Jean décrit à présent la capitale
de la nouvelle terre, la Nouvelle Jérusalem. Bien qu'il s'agisse
d'un endroit réel habité par des personnes réelles,
la Nouvelle Jérusalem et la vie qui y règne dépassent
l'imagination (voir
1 Co 2.9).
Lisez Apocalypse
21.9-21. Quelles sont les caractéristiques extérieures
de la nouvelle Jérusalem ?
La nouvelle Jérusalem est qualifiée de fiancée,
l'épouse de l'Agneau. La Nouvelle Jérusalem est l'endroit
que Christ prépare pour son peuple (Jn
14.1-3).
La ville est entourée d'une haute muraille avec douze portes,
trois portes à chaque point cardinal, et qui permettent l'accès,
quelle que soit la direction d'où l'on vient. Cette caractéristique
renvoie à la portée universelle de la ville. Dans la
Nouvelle Jérusalem, chacun a un accès illimité
à la présence de Dieu.
La ville est également décrite comme un cube parfait,
qui mesure 12 000 stades en longueur, en largeur, et en hauteur. La
cube est constitué de 12 côtés. Ainsi, la ville
totalise 144 000 stades, qui reflète les 144 000 qui sont translatés
sans voir la mort au retour de Jésus. Dans le temple vétérotestamentaire,
le Très-Sacré était un parfait (1 R 6.20). La
Nouvelle Jérusalem fonctionne ainsi comme le centre de l'adoration
rendue à Dieu.
Lisez Apocalypse
21.21-22.5, Quelles caractéristiques intérieures
de la vile vous rappellent le jardin d'Eden ? Que signifie la promesse
selon laquelle il n'y aura plus de malédiction dans la ville
(Ap
22.3) ?
La caractéristique la plus visible de la Nouvelle Jérusalem,
c'est le fleuve d'eau de la vie qui sort du trône de Dieu (voir
Gn 2.10). À Babylone, le peuple de Dieu captif s'asseyait
au bord du fleuve en se souvenant de Jérusalem (Psaume
137), mais dans la Nouvelle Jérusalem, toutes les générations
du peuple errant de Dieu ont trouvé leur demeure sur les rives
du fleuve de la vie.
Des deux côtés du fleuve se trouve l'arbre de vie dont
les feuilles sont pour la guérison des nations (Ap
22.2). Cette guérison ne renvoie pas à la maladie,
car sur la nouvelle terre, il n'y pas de maladie. Elle renvoie à
la guérison de toutes les blessures causées par les barrières
qui ont déchiré les êtres tout au long de l'histoire.
Les rachetés de tous les siècles et de toutes les nations
appartiennent désormais à une seule famille en Dieu.