MERCREDI 14 novembre, 2018
7_ QUAND LES CONFLITS
SURVIENNENT

 

Le concile de Jérusalem


Lisez Actes 15.12 et Galates 2.11-14. Quelles sont les deux questions qui provoquèrent de graves conflits dans l'Église primitive ?

La menace envers l'unité de l'Église à laquelle les premiers chrétiens furent confrontés était réelle et difficile. Certains chrétiens d'origine juive pensaient que le salut n'était possible que pour ceux qui faisaient partie du peuple de l'alliance. Cela impliquait donc que la circoncision était requise. Ces croyants juifs croyaient également qu'ils devaient éviter tout contact avec des Gentils qui pouvaient contrarier leur propre salut. Cela faisait partie du mode de vie d'un Juif fidèle.

Les Juif avaient des traditions très strictes en ce qui concernait leurs liens avec les non-Juifs. Ces traditions devinrent bientôt une pierre d'achoppement pour la nouvelle communauté chrétienne, quand les apôtres commencèrent à atteindre les Gentils qui souhaitaient devenir des disciples de Jésus. Du fait que le Messie était le Sauveur du peuple de l'alliance, comme le prédisait l'Ancien Testament, les non-Juifs, s'ils voulaient être sauvés, n'étaient-ils pas censés suivre les mêmes règles liées à l'alliance ?

Lisez Actes 15.3-22. Quelles idées furent présentées lors du concile de Jérusalem ?

Ce conflit en question venait d'interprétations bien ancrées de récits de l'Ancien Testament concernant la circoncision et les liens avec les non-Juifs. Alors que les apôtres, les anciens, et les délégués venus d'Antioche s'assirent pour discuter, il semble que le débat se prolongea longtemps sans qu'on puisse y trouver de solution.

C'est alors que Pierre, Barnabé, et Paul prirent la parole. Le discours de Pierre faisait allusion à la révélation que Dieu lui avait donnée en vision, et au don du Saint-Esprit, qui ouvrait la voie à la mission auprès des Gentils. Puis, Paul et Barnabé partagèrent ce que Dieu avait fait à travers eux pour les non-Juifs. Ainsi, les yeux s'ouvrirent à une nouvelle vérité. Comme l'a dit Pierre : " En fait, c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux ", c'est-à-dire les non-Juifs" (Ac 15.11). Des traditions vieilles de plusieurs siècles s'effritaient à la lumière de l'Évangile.

Vous est-il déjà arrivé de changer d'avis sur la manière dont vous compreniez une croyance pourtant bien enracinée ?
Qu'avez-vous appris de cette expérience qui pourrait peut-être vous aider la prochaine fois que vous aurez à remettre en question votre compréhension d'une croyance ?