VENDREDI 7 septembre, 2018

 

" Le succès qui couronnait sa prédication réveillait une fois encore la colère des Juifs. De toutes les régions leur parvenaient, en effet, des rapports sur l'expansion de la nouvelle doctrine qui supprimait l'observance des fêtes cérémoniels et affirmait l'égalité des privilèges entre Juifs et Gentils. [ . .]. Sa déclaration énergique [celle de Paul] : "Il n'y a ici Grec ni Juif, ni circoncis, ni incirconcis", était considérée par ses ennemis comme un blasphème éhonté, et ils étaient bien décidés à le réduire au silence. "34

" Il ne pouvait pas même compter sur la sympathie et l'aide de ses frères en la foi. Les Juifs incroyants qui avaient suivi si étroitement sa trace n'avaient pas tardé à faire circuler dans Jérusalem, oralement et par écrit, les rapports les plus défavorables sur sa personne et sur son œuvre. Or, parmi les apôtres et les anciens, certains avaient cru à ces rapports ; ils n'avaient pas même essayé de les rejeter ou de chercher un terrain d'entente avec l'apôtre. "35


À méditer

 

• Les douze disciples que Paul rencontra à Éphèse étaient d'anciens disciples de Jean-Baptiste, qui étaient déjà venus disciples de Jésus (Actes 19.1-7). Selon vous, pourquoi est-il valable de citer ce passage pour exiger le baptême de chrétiens venus d'autres Églises, déjà baptisés par immersion, et qui se joignent à la foi adventiste ? Le fait qu'Appolon n'ait pas été rebaptisé a-t-il une quelconque importance ?

• Songez à la situation de Paul. Il est rejeté par ses propres compatriotes qui ne croient pas en Jésus. Même parmi les Juifs qui croient en Jésus, beaucoup considèrent Paul avec beaucoup de suspicion, voire de méfiance, car ils pensent qu'il pervertit les " jalons ". Beaucoup parmi les non-juifs haïssent l'Évangile qu'il proclame. Et pourtant, que se passe-t-il ? Pourquoi Paul a-t-il persévéré, malgré toute cette opposition ? Nous ne sommes pas Paul, mais que peut-on retirer de cette histoire ?

• Pensez aux autres arguments que les gens avancent pour essayer de prouver, soit que le sabbat a été changé, soit qu'il n'est plus valable. Comment répondre à ces arguments de manière à montrer que l'obéissance au sabbat n'est pas plus du légalisme que l'obéissance aux autres commandements, c'est-à-dire si nous obéissons par la foi en sachant où se situe notre seul espoir de salut ?