VENDREDI 27 avril, 2018

 

Nous pouvons avoir l'assurance du salut, mais nous ne devons pas pour autant être présomptueux sur ce sujet. Existe-t-il une fausse assurance du salut ? Absolument. Et Jésus lui-même nous a mis en garde contre cela, en disant : Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : "Seigneur ! Seigneur !" Qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là "Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas par ton nom que nous avons parlé en prophètes, par ton nom que nous avons chassé des démons, par ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? " Alors je leur déclarerai : "Je ne vous ai jamais connus; éloignez-vous de moi, vous qui faites le mal!" (Mt 7.21-23).

Ces personnes ont commis deux erreurs fatales. D'abord, malgré toutes les grandes choses qu'ils avaient accomplies au nom du Seigneur, ils ne faisaient pas la volonté du Seigneur, qui est d'obéir à sa loi. Jésus n'a pas dit : " Eloignez-vous de moi, vous qui n'avez pas été sans péché ou sans faute ou qui étiez imparfaits ". Il les décrit comme " faisant le mal ", traduction d'anomian, c'est-à-dire " sans loi ". Deuxièmement, remarquez combien ils mettent l'accent sur eux-mêmes et ce qu'ils ont accompli : " N'est-ce pas par ton nom que nous avons fait ceci ? N'est-ce pas par ton nom que nous avons fait cela ? " Oh, ça suffit ! Comme ils devaient être loin de Christ pour faire la liste de leurs propres œuvres dans une tentative de se justifier devant Dieu ! Les seules œuvres qui nous sauveront sont celles de Christ, qui sont portées à notre crédit par la foi. Voilà où se situe notre assurance, non pas en nous ou en nos œuvres, mais en ce que Christ a fait pour nous. Vous voulez de l'assurance ? Obéissez à la loi de Dieu et reposez-vous uniquement sur les mérites de la justice de Christ, et vous aurez toute l'assurance qu'il vous faut.



À méditer

 

• Martin Luther aurait déclaré : " Quand je regarde à moi-même, je ne sais pas comment je pourrais être sauvé. Quand je regarde à Jésus, je ne sais pas comment je pourrais être perdu ". Quelle grande sagesse comportent ces paroles ? Pourquoi est-ce une bonne idée de toujours garder ce sentiment à l'esprit ?

Attardez-vous davantage sur l'idée que nous avons été choisis pour le salut avant la fondation du monde. Pourquoi cela ne signifie-t-il pas pour autant que nous serons sauvés ? Si des gens ne seront pas sauvés, est-ce parce que Dieu ne les aura pas choisis, ou à cause des choix qu'eux auront faits ? Échangez là-dessus en classe.

En quoi la réalité du grand conflit nous aide-t-elle à mieux vivre la réalité du mal même dans un monde que le Père, le fils et le Saint-Esprit aiment ?