DIMANCHE 3 juin, 2018

10_ L'AMERIQUE ET BABYLONE


Une blessure mortelle guérie


Lisez Apocalypse 13.1-10 et passez en revue les raisons pour lesquelles ce passage fait référence à la papauté, à son rôle à la fois passé et à venir. Notez en particulier combien elle reçoit an rôle de premier plan. Qu'est-ce que cela signifie pour les événements des derniers jours ?

Bien que Dieu ait un peuple fidèle disséminé dans toutes les Églises, les Ecritures nous renvoient à un rôle spécifique joué par cette institution dans l'histoire, ainsi que dans les événements des derniers jours.

Lisez Apocalypse 13.3. Qu'est-ce qui se trame ici, et qu'enseigne ce verset sur l'importance de Rome ?

Durant des siècles, l'Église romaine avait été la religion centrale et, à bien des égards, le centre politique du monde occidental. On voit un exemple éloquent de sa puissance dans l'histoire de l'empereur romain Henri W qui, provoquant la colère du pape Grégoire VII, s'est rendu au château du pape pour faire la paix. Là, l'empereur a dû patienter dans un parvis extérieur pendant trois jours en plein hiver avant que le pape ne lui accorde une entrevue. Grégoire VII, ravi de son triomphe, se vanta en disant que son devoir était de rabaisser l'orgueil des rois.

Néanmoins, à la fin du dix-huitième siècle, avec l'influence de la Réforme, des lumières, et de la Révolution française, l'hégémonie politique et religieuse de Rome avait volé en éclats. L'un des papes, Pie VI, fut même fait prisonnier par l'armée française en 1798 et il mourut en exil en 1799. Mais Apocalypse 13 parle d'une résurgence, de la guérison de sa blessure mortelle. Et, bien que Rome aujourd'hui n'ait pas la puissance politique qu'elle exerçait aux jours de Grégoire VII, grâce à la popularité des récents papes, c'est une force influente, à la fois religieuse et politique (par exemple, l'allocution du pape François aux deux chambres du Congrès américain en 2015 fut une première historique). Selon la prophétie, cette influence ne fera qu'augmenter.

Comment être fidèle au message que nous avons été appelés à prêcher, mais de la manière la moins blessante possible ?

Pourquoi, cependant, ne devons-nous pas nous incliner face au " politiquement correct " dans notre proclamation de la vérité présente?