MERCREDI 4 avril, 2018
1_ Le conflit cosmique


Avec vous tous les jours
jusqu'à la fin du monde


Le livre de l'Apocalypse a prédit la persécution que le peuple de Dieu subirait pendant une bonne partie de l'histoire de l'Église. Les mille deux cent soixante jours prophétiques d'Apocalypse 12.6 (voir également Ap 12.14) renvoient aux mille deux cent soixante années de persécution contre l'Église.

" Ces persécutions, qui débutèrent sous l'empire de Néron, vers l'époque du martyre de l'apôtre Paul, se poursuivirent avec plus ou moins d'intensité pendant des siècles. Les chrétiens étaient rendus responsables des crimes les plus odieux et inimaginables, considérés comme étant la cause des grandes calamités, telles que les famines, les grandes épidémies et les tremblements de terre.
Devenus les objets de la suspicion et de la haine publiques, ils étaient la proie de faux témoins, toujours prêts, pour un prix honteux, à dénoncer des innocents. Ils étaient condamnés comme rebelles à l'empire, ennemis de la religion et nuisibles a la société. Un grand nombre d' entre eux furent livrés aux bêtes féroces ou brulés vifs dans les amphithéâtres
".2

En même temps, la femme (l'Église) s'enfuit au désert (Ap 12. 6). Elle est décrite comme ayant deux ailes, tel un aigle. Cela véhicule l'image de quelqu'un qui s'enfuit là où il peut trouver de l'aide. On s'est occupé d'elle dans le désert, et le serpent, Satan, n'a pas pu l'atteindre (Ap 12.14). Dieu a toujours préservé un reste, mène lors de persécutions majeures, et Il le fera de nouveau à la fin des temps.

En parlant des périls des derniers jours, Christ a dit à son peuple : " Quant à moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde " (Mt 28.20). Comment comprenons-nous cette merveilleuse promesse, même au vu de l'ampleur du martyr subi par un si grand nombre de ses disciples? (Voir Rm 8.31-39 et Mt 10.28)

Rien, ni la persécution, ni la famine, ni la mort, ne peut nous séparer de l'amour de Dieu. La présence de Christ avec nous, aussi bien maintenant qu'à la fin des temps, ne signifie pas que nous sommes épargnés par la douleur, la souffrance, les épreuves, ou même la mort. On ne nous a jamais promis ce genre d'immunité. Cela signifie que nous pouvons, à travers Jésus et ce qu'il a fait pour nous, vivre avec l' espérance et la promesse que Dieu est avec nous dans ces épreuves et que nous avons la promesse de la vie éternelle dans le nouveau ciel et la nouvelle terre. Nous pouvons vivre avec l'espérance que, quelles que soient les épreuves que nous traversons ici-bas, a l'instar de Paul, nous pouvons être certains que " la couronne de justice m'est réservée : le Seigneur, le juge juste, me la donnera en ce jour-là, et non pas seulement à moi, mais aussi a tous ceux qui auront aimé sa manifestation" (2 Tm 4.8). Nous qui avons " aimé sa manifestation " pouvons, nous aussi, nous réclamer de cette espérance et de cette promesse.

2. Ellen G. White, La tragédie des siècles, Doral, Floride, éditions IADPA, chap. 2, 2012, p. 36.