MERCREDI 7 février, 2018
6_ SIGNES DISTINCTIFS D'UN INTENDANT

 

L'obéissance


Abel s'agenouilla à son autel, plein d'obéissance, tenant contre lui l'agneau qu'il allait offrir comme Dieu l'avait demandé. Caïn, d'un autre côté, s'agenouilla à son autel rageusement, en tenant ses fruits. Les deux avaient apporté des offrandes, mais seul un des deux frères avait obéi à l'ordre de Dieu. Lagneau immolé fut accepté, mais les produits de la terre furent rejetés. Les deux frères comprenaient à la fois la signification et les instructions au sujet de l'offrande des sacrifices, mais seul l'un d'entre eux obéit à ce qu'avait ordonné le Seigneur (Gn 4.1-5).

" La mort d'Abel fut la conséquence du refus de Caïn d'accepter le plan de Dieu dans l'école de l'obéissance, d'être sauvé par le sang de Jésus-Christ, symbolisé par les offrandes sacrificielles qui renvoyaient Christ. Caïn refusa l'aspersion de sang, qui symbolisait le sang de Christ devant être verse pour le monde "26.

L'obéissance commence dans les pensées. Cela implique un processus délicat celui d'accepter la responsabilité qui consiste à exécuter les ordres donnés par une autorité supérieure. L'obéissance découle d'une relation avec une figure d'autorité et l'empressement à obéir à cette figure. Dans le cas de notre relation avec Dieu, notre obéissance est un acte d'amour volontaire qui façonne notre attitude envers les obligations morales. L'obéissance envers Dieu doit se faire selon les modalités qu'il décide, et pas seulement selon ce que nous pensons ou voudrions. Le cas de Caïn est un exemple parfait de quelqu'un qui fait les choses à sa façon, au lieu de faire ce que Dieu demande.

Lisez 1 Jean 5.2, 3 et Romains 1.5; 10.16,17. Qu'enseignent ces textes sur ce que l'obéissance doit signifier pour le chrétien, qui est sauvé par la foi en dehors des œuvres de la loi ?

Nous n'obéissons pas pour être sauvé. Nous obéissons parce que nous sommes déjà sauvés. L'obéissance est la déclaration concrète d'une foi morale. Samuel a dit à Saul : " Le Seigneur prend-il autant plaisir aux holocaustes et aux sacrifices qu'à l'obéissance de celui qui écoute le Seigneur ? L'obéissance vaut mieux que les sacrifices et l'écoute attentive vaut mieux que la graisse des béliers " (1 S 15.22, SG21)

Que voulait dire Samuel par l'obéissance vaut mieux que les sacrifices ?
En quoi cette idée peut-elle aider les chrétiens à ne pas tomber dans le faux évangile de la grâce à bon marché ?

26. Ellen G. White, The SDA Bible Commentary [Le commentaire biblique adventiste], vol. 6, p. 1109.