JEUDI 1er fevriier, 2018

5_ INTENDANTS APRÈS L'ÉDEN


Notre, responsabilité
en tant qu'intendants


Les intendants pleins de sagesse sont définis par leur disposition à accepter et à exécuter le principe moral de responsabilité personnelle. Accepter la responsabilité personnelle, c'est le choix ainsi que les actes que nous faisons. C'est reconnaître la relation de cause à effet. La disposition à accepter la responsabilité personnelle est un trait-clé qui ne peut pas être ignoré quand on définit ce qu'est un intendant, car ces derniers doivent être déterminés à avoir à cœur les meilleurs intérêts du grand Propriétaire. Une telle disposition est un choix qui définit la relation que l'intendant souhaite avoir avec Dieu.

" Dieu désire amener les hommes dans une relation directe avec lui. Dans toutes ses transactions avec les êtres humains, il reconnait le principe de responsabilité personnelle. Il cherche à encourager un sentiment de dépendance personnelle et à leur inspirer le besoin d'une direction personnelle. Ses dons sont confiés aux hommes en tant qu'individus. Chaque homme est devenu un gérant des responsabilités sacrées. Chacun doit s'acquitter de sa confiance selon la direction qu'indiquera le Dispensateur. Et chacun devra rendre compte de son économat à Dieu "22.

Quand nous devenons des intendants, nous ne transférons pas notre responsabilité sur un autre individu ou une organisation. Notre responsabilité personnelle s'exerce envers Dieu, et elle se reflète dans toutes nos interactions avec ceux qui nous entourent (Gn 39.9 ; voir également Dn 3.16). Nous accueillons la tâche qui se présente du mieux de nos capacités. Aux yeux de Dieu, le succès dépend plus de notre foi et de notre pureté que de l'intelligence et du talent.

Lisez 2 Corinthiens 5.10. Comment comprendre ces paroles en lien avec une gestion pleine de sagesse ?

Les théologiens et les philosophes ont débattu durant des siècles sur la difficile question du libre arbitre. Mais la Bible est claire en tant qu'humains, nous avons le libre arbitre et Ia liberté de choix. Si tel n'était pas le cas, l'idée d'être juges selon nos actes n'aurait aucun sens. Nous avons donc une responsabilité personnelle, par la grâce de Dieu, de choisir de prendre les bonnes décisions dans tout ce que nous faisons, ce qui suppose d'être de fidèles intendants de tous les biens de notre Maître. Validité permanente de la loi davantage que la mort de Jésus, qui a eu lieu précisément parce que la loi ne pouvait être changée.

22. Ellen G. White, Testimonies for the Church [Témoignages pour l'Église], vol. 7, chap. 34, p. 176.