On trouve dans Lc
6. 1-11 deux récits de Jésus aux prises avec les
pharisiens au sujet du sabbat.
Lisez la première histoire dans Luc
6.1-5.
Comment Jésus a-t-il fait face à l'accusation selon
laquelle lui et ses disciples ne se souciaient ni de la loi ni du sabbat?
Tout en marchant dans un champ, les disciples ont pris les têtes
des épis, les ont frottés dans leurs mains, et les ont
mangés. Mais les pharisiens ont déformé les faits
pour pouvoir accuser les disciples de transgresser le commandement
du sabbat. Jésus rétablit l'histoire et renvoie les pharisiens
au roi David, qui, alors qu'il avait faim, était entré
dans la maison de Dieu avec ses soldats et avait mangé les pains
de proposition, que seuls les prêtres avaient le droit de manger.
En faisant cela, Jésus montre combien les pharisiens, tout au
long d'une longue histoire de légalisme, ont créé
règle sur règle, tradition sur tradition, et ont changé
le sabbat en fardeau, alors qu'il était au départ destiné
à être une joie.
Lisez la deuxième histoire dans Luc
6.6-11.
Quelles leçons y trouve-t-on sur le sabbat également?
Bien que tous les évangiles synoptiques racontent cette histoire,
seul Luc nous dit c'est la main droite de l'homme qui était
sèche. Ce détail supplémentaire du Dr Luc nous
aide à comprendre l'impact grave que ce défaut physique
a dû avoir sur la capacité de cet homme à mener
une vie normale. L'occasion a suscité deux réactions
: d'abord, les pharisiens attendaient d'accuser Jésus de transgresser
le sabbat puisqu'il guérissait l'homme. Deuxièmement,
Jésus lisait dans leur cur et poursuivi, en montrant qu'il
est le Maitre du sabbat, celui qui a créé le sabbat,
et qu'il ne faillira pas à sa mission de délivrer l'homme
brisé de l'esclavage de ce monde malade du péché.
Ainsi, il situe l'observation du sabbat dans sa perspective divine:
il et permis de faire du bien et de sauver une vie le jour du sabbat
(Lc
6.9-11).
Réfléchissez comme ces hommes étaient aveuglés
par leurs propres règles, qu'ils pensaient être celles
de Dieu. Comment s'assurer que nous ne tombons pas dans le même
piège qui consiste à laisser les traditions et les enseignements
humains nous rendre aveugles aux vérités divines plus
profondes ?