Lisez Luc
4.16-30 ; voir également Esaïe 61.1, 2.
" Et il se rendit à la synagogue, selon sa coutume,
le jour du sabbat " (Lc 4.16). Voilà un bon texte
adventiste. La plupart d'entre nous le citent dans les rencontres d'évangélisation
ou lors d'études bibliques afin de souligner l'idée que
c'était la coutume de Jésus que de garder le sabbat.
Les synagogues jouaient un rôle crucial dans la vie religieuse
juive. Pendant l'exil, quand le temple n'existait plus, on construisit
des synagogues pour l'adoration et l'éducation des jeunes enfants.
On pouvait construire une synagogue n'importe où, du moment
qu'il s'y trouvait au moins 10 familles juives. Jésus, qui avait
grandi à Nazareth, suivait la " coutume " en
se rendant à la synagogue chaque sabbat, et à présent,
dans son premier voyage vers sa ville natale, le sabbat le trouve dans
la synagogue.
Lisez Marc
1.21, 6.2, Luc 4.16-30, 6.6-11, 13.10-16, 14.1-5.
Que nous enseignent ces textes sur Jésus et le sabbat ?
A leur lecture, demandez-vous si et où l'on peut trouver des
indications que Jésus a soit aboli l'obligation d'observer le
sabbat, Soit qu'il nous désigne un autre jour pour le remplacer.
Selon sa coutume (Lc
4.16). Seul Luc emploie cette expression dans Luc
4.16, alors que Jésus était à la synagogue
de Nazareth, et dans Luc
22.39, alors que le moment de la croix approche, Jésus sortit
et alla, selon sa coutume, au mont des Oliviers. Les deux fois, la
" coutume " avait un rapport avec l'adoration et la
prière.
Pourquoi devrions-nous faire d'aller à l'église le
sabbat notre coutume, comme Jésus qui allait à la synagogue
le sabbat?
D'abord, Dieu est partout. Il peut être adoré n'importe
où, mais il y a quelque chose de spécial à se
réunir dans un endroit le jour qu'il a choisi à la Création,
et qu'il a ordonné dans sa loi morale.
Deuxièmement, cela donne une opportunité publique d'affirmer
que Dieu est notre Créateur et notre Rédempteur.
Enfin, cela nous donne l'occasion de partager ensemble nos joies
et nos préoccupations.
Ceux qui nous accusent de légalisme, ou de délire,
parce que nous observons le sabbat, ont de toute évidence manqué
la grande bénédiction qu'amène le sabbat. Avez-vous
personnellement expérimenté combien le sabbat est libérateur
? De quelles manières ?