MARDI 21 janvier
4_ FAIRE DES ENFANTS DES DISCIPLES


Les guérisons d’enfants


>> Lisez Mt 9.18-26; Mc 7.24-30; Lc 9.37-43 ; Jn 4.46-54.

Dans ces récits, de qui Jésus a-t-il guéri les enfants ? Qu’ont de semblable les milieux dont ces derniers étaient issus? Quelles différences discernez-vous ? Quelles leçons salutaires pouvons-nous retirer de ces textes pour nous aujourd’hui?

On trouve dans cous ces récits une similitude remarquable: dans chaque cas, un parent désespéré est venu trouver Jésus pour qu’il guérisse son enfant. Quel parent ne se sentirait pas concerné? Quel parent n’a pas ressenti de la douleur, de l’angoisse et un sentiment d’horreur absolue face à un enfant gravement malade ou même mourant? Pour ceux qui ont connu cette situation, il n’y a rien de pire.

Et même si Jésus n’était pas lui-même parent, Il sympathisait suffisamment avec ces personnes pour guérir leur enfant. Dans chacun des cas, ii y a eu guérison. Il n’a rejeté personne. C’est ainsi que son amour, non seulement pour les parents, mais aussi pour les enfants s’est exprimé de façon manifeste.

Naturellement, cela soulève toutes sortes de questions concernant les cas ou des parents ont prié et supplié en vain Jésus pour qu’il guérisse leur enfant. Il n’existe sans doute pas d’expérience plus douloureuse que l’enterrement d’un enfant. La mort ne devrait toucher que les générations plus âgées. Le cas inhabituel de parents pleurant la mort de leur enfant révolte le cœur. Pendant les funérailles, presque tous les parents se demandent: « N’était-ce pas plutôt à moi de mourir ? ».

Il peut être tout aussi douloureux de pleurer la mort d’un enfant que d’assister à sa déchéance spirituelle. Combien de parents se tourmentent parce que leur adolescent se trouve sous l’emprise de la drogue, de la pornographie ou ne leur manifeste qu’indifférence? Quel que soit notre chagrin, apprenons à placer notre confiance dans le Seigneur, dans sa bonté et son amour, même quand les choses ne se passent pas aussi bien que dans les récits bibliques cités ci-dessus. Ellen C. White, prophétesse, a enterré deux enfants. Notre monde est rude, mais notre Dieu est un Dieu d’amour et nous devons nous accrocher à cette vérité quoi qu’il en soit.