Les
enfants hébreux étaient bien traités
quand on fait la comparaison, dans lantiquité,
avec les enfants des nations environnantes. Le sacrifice
des enfants destiné à apaiser les dieux était
pratiqué dans de nombreuses cultures. Dautre
part la valeur d'un enfant était souvent évaluée
en rapport avec sa contribution économique à
la société. Leur productivité et non
leur valeur intrinsèque définissait leurs
relations avec le monde adulte. Il est triste de constater
que certaines de ces attitudes notamment quand il sagit
de la valeur économique dun enfant perdurent
dans notre monde contemporain. Certes, le jour de la colère
de Dieu viendra.
Il
est certain que lapostasie dIsraël affectait
la vision que la population avait des enfants. L'alliance
de Manassé avec la sorcellerie et autres religions
nationales l'a conduit à sacrifier ses enfants (2
Ch 33.6). Cependant, le règne de Manassé
représentait lexception plutôt que la
règle; lorsque leurs dirigeants se tournaient davantage
vers la spiritualité, les israélites accordaient
une grande valeur à leur progéniture.
Lisez
Ps
127.3-5 1283-6; Jr 7.31 ; Dr 6.6, 7.
Que
suggèrent ces textes sur la façon dont Dieu
considérait les enfants? Le fait de comprendre correctement
les Ecritures a-t-il une influence sur notre relation avec
eux?
Léducation,
le droit dainesse, et autres coutumes culturelles
témoignent clairement de la valeur que lon
accordait aux enfants dans la culture juive antique. II
ny a rien de surprenant à ce que Jésus
ait donné à la condition enfantine, déjà
bien valorisée par rapport aux cultures environnantes,
une dimension nouvelle. En effet, les enfants sont des êtres
humains, or le Christ est mort pour chacun quel que soit
son âge, vérité à ne jamais
oublier.
Il
est difficile dadmettre que certains adultes soient
à ce point corrompus, mauvais et dépravés
qu'ils sen prennent aux enfants, parfois mêmes
aux leurs. Quelle que soit notre situation, comment faire
notre possible pour aimer, protéger et nourrir spirituellement
les enfants de notre entourage?