MERCREDI 5 mars
10_ Faire des nations des disclples

 

Briser les barrières


Lisez Jn 7.35; 8.48; Lc 10.27-37.

En quoi ces versets montrent-ils pourquoi les barrières régionales, ethniques et autres ne devraient pas exister chez les chrétiens cherchant à faire des disciples parmi toutes les nations?

Le mépris éprouvé par certains dirigeants envers Jésus ne connaissait pas de limites. Là encore, la situation était d’une ironie terrible: ceux qui auraient dû être les premiers à l’accueillir, lui et son message, étaient ceux-là mêmes qui s’opposaient à lui le plus farouchement. Les prêtres d’Israël méprisaient le Fils de Dieu alors que des étrangers l’acceptaient comme le Messie. Quelle puissante et humble leçon pour ceux qui se considèrent (peut-être à juste titre) spirituellement privilégiés !

Quand ils prononçaient des paroles de condamnation à l’encontre du Christ, non seulement ils estimaient qu’il était possédé par un démon, mais pire encore, ils le traitaient de Samaritain. Ils le raillaient même pour avoir témoigné auprès des Grecs, révélant ainsi leur mépris pour ceux qui n’appartenaient ni à leur nation ni à leur foi. Pour les chefs israélites, il était impensable que Jésus puisse envisager d’enseigner aux Grecs. Jésus les a contrés en soulignant l’importance du caractère par rapport à l’origine ethnique.

Comme il est intéressant qu’il ait fait appel à l’histoire authentique d’un Samaritain pour donner une puissante leçon spirituelle sur ce que signifiait réellement obéir à la loi de Dieu! Des chefs religieux, sans doute freinés par leur compréhension faussée de la loi lévite et de l’impureté, avaient précédemment ignoré l’homme blessé. Un étranger méprisé, un Samaritain, avait délibérément défié les préjugés ethniques pour sauver la vie d’un inconnu. Quelle réprimande sévère pour tous ceux qui méprisent et rejettent une personne en détresse uniquement parce que celle-ci n’est pas de leur propre milieu ethnique social ou culturel!

Vous est-il arrivé de ne pas porter secours à une personne en détresse? Quelles étaient vos excuses pour ne pas intervenir? Maintenant, avec le recul, dites comment vous auriez dû agir.