LUNDI 3 mars

10_ Faire des nations des disclples


Malheur à toi!


Lisez Mt 11.20-24; Lc 4.25-30; 17.11-19; Jn 10.16.

Quel message décisif se dégage de ces textes? Quelle leçon en retirer et comment l’appliquer dans notre vie, en fonction de notre époque et de nos circonstances personnelles? A quel principe révélé ici devons-nous être particulièrement attentifs?

Le Christ désirait que son propre peuple, qui avait reçu tant de bienfaits, s’éveille à la vocation et aux objectifs véritables qui étaient les siens. Il souhaitait que son peuple réalise que le salut, même pour la nation choisie, n’était pas acquis à la naissance. On n’en héritait pas par les gènes ou la naissance. Il fallait l’accepter par choix délibéré, celui que même les non-Israélites avaient la possibilité de faire - et faisaient.

Les coachs sportifs incitent parfois leurs athlètesà se comparer aux athlètes d’écoles ou organisations rivales. « Si vous vous entraîniez avec autant de persévérance, d’énergie et d’intensité qu’eux, vous remporteriez des médailles. » Il est clair que la motivation du coach est d’inspirer et de faire grandir le désir de réussir, et non de l’affaiblir.

De même, Jésus désirait que son peuple partage la plénitude du salut comme certains Gentils le faisaient déjà. Ses paroles en ont certainement scandalisé plus d’un, parce qu’il prêchait quelque chose que certains ne souhaitaient pas entendre, même si ces vérités auraient dûêtre déjà et comprises.

Certains croyants ont en effet reçu des bénédictions spirituelles que d’autres ne possèdent pas, mais ils doivent comprendre que quels que soient ces dons, ceux-ci proviennent tous de Dieu et doivent être mis en œuvre pour sa gloire, non pour la leur.

Et nous? Que penser de tous les privilèges dont Dieu a comblé notre peuple ? Pourquoi est-il essentiel, premièrement, d’en prendre conscience et, deuxièmement, d’admettre humblement qu’il en découle des responsabilités?