Lisez Mt
11.20-24; Lc 4.25-30; 17.11-19; Jn 10.16.
Quel message décisif se dégage de ces
textes? Quelle leçon en retirer et comment lappliquer
dans notre vie, en fonction de notre époque et de
nos circonstances personnelles? A quel principe révélé
ici devons-nous être particulièrement attentifs?
Le Christ désirait que son propre peuple, qui avait
reçu tant de bienfaits, séveille à
la vocation et aux objectifs véritables qui étaient
les siens. Il souhaitait que son peuple réalise que
le salut, même pour la nation choisie, nétait
pas acquis à la naissance. On nen héritait
pas par les gènes ou la naissance. Il fallait laccepter
par choix délibéré, celui que même
les non-Israélites avaient la possibilité
de faire - et faisaient.
Les coachs sportifs incitent parfois leurs athlètesà
se comparer aux athlètes décoles ou
organisations rivales. « Si vous vous entraîniez
avec autant de persévérance, dénergie
et dintensité queux, vous remporteriez
des médailles. » Il est clair que la motivation
du coach est dinspirer et de faire grandir le désir
de réussir, et non de laffaiblir.
De même, Jésus désirait que son peuple
partage la plénitude du salut comme certains Gentils
le faisaient déjà. Ses paroles en ont certainement
scandalisé plus dun, parce quil prêchait
quelque chose que certains ne souhaitaient pas entendre,
même si ces vérités auraient dûêtre
déjà et comprises.
Certains croyants ont en effet reçu des bénédictions
spirituelles que dautres ne possèdent pas,
mais ils doivent comprendre que quels que soient ces dons,
ceux-ci proviennent tous de Dieu et doivent être mis
en uvre pour sa gloire, non pour la leur.
Et nous? Que penser de tous les privilèges dont
Dieu a comblé notre peuple ? Pourquoi est-il essentiel,
premièrement, den prendre conscience et, deuxièmement,
dadmettre humblement quil en découle
des responsabilités?