Lisez Jn
12.20-32.
En quoi ces versets révèlent-ils luniversalité
du message évangélique?
Jérusalem était toute bruissante de rumeurs.
Le Christ venait de faire son entrée triomphale.
Les hosannas de triomphe, cependant, ont vite été
remplacés par des interrogations. Quallait-il
se passer ensuite ? Jésus allait-il être couronné
roi ?
Il y avait des adorateurs grecs dans la foule rassemblée
pour la Pâque. Remarquez la question quils posent
à Philippe: " Seigneur, nous voudrions
voir Jésus." En dautres termes,
ils voulaient sapprocher de Jésus, se retrouver
avec lui. Ils voulaient apprendre de lui. Quel témoignage
sur le caractère universel du Christ et de son message!
Mais comme il est triste que ceux qui auraient dû
faire cette demande en premier lieu aient été
ceux-là mêmes qui voulaient se débarrasser
de lui !
Les Grecs se sont sans doute adressés à Philippe,
parce quil était le seul disciple à
porter un nom grec. Originaire de Bethsaïda, centre
important pour le commerce de la pêche et donc melting-pot
culturel, il parlait sans doute également leur langue.
Le texte suggère que Jésus nétait
pas présent dans limmédiat. Peut-être
adorait-il non loin dans un lieu réservé aux
Juifs.
Mais, cependant, Jésus a rejoint ses disciples et
les Grecs qui voulaient le connaitre dans la cour extérieure,
répondant à leur attente. Notez ce quil
leur a dit : « Si quelquun...
» (Jn 12.26), cest-à-dire, quiconque
homme, femme, Juif, Grec voulait le suivre,
cétait possible, mais il y avait un prix à
payer.
Quel était ce prix? Que devons-nous comprendre?
Voir Jn
12.25.
Alors que ces étrangers étaient encore là,
le ciel a tonné, confirmant le message de Jésus
sur le jugement et le triomphe. Cette voix sest manifestée,
a déclaré Jésus, non à cause
de lui, mais à cause deux, Juifs et Grecs,
pour que leur foi soit fortifiée. Il a immédiatement
affirmé que cétait pour le monde entier
quil mourrait.