Dans les versets qui vont de 1
Th 2. 17 à 3.30, Paul racontait de façon
chronologique ce qui sétait passé depuis
quil avait quitté les croyants de Thessalonique.
On retrouve le thème de lamitié tout
au long de ce passage. Ces Thessaloniciens nétaient
pas seulement les paroissiens de Paul; cétaient
de véritables amis. Le passage tout entier est parcouru
dune émotion profonde.
Paul
désirait que ses conseils et critiques ultérieurs
vis-à-vis de lEglise (dans 1
Th 4.5) soient lus en relation avec son amour et sa
sollicitude envers elle. Par son amour, il avait gagné
le droit de le faire. Les conseils sont mieux reçus
lorsquils sont donnés avec amour.
Lisez
1
Th 2.17-20. Dans son discours si pertinent, que Paul
nous dit aujourdhui?
Le
verbe principal du
verset 17 (généralement traduit par «
emmener au loin » ou « arracher ») évoque
le fait dêtre orphelin. Quand Paul a été
obligé de quitter brusquement les Thessaloniciens,
il a ressenti la perte de la relation aussi profondément
que si ses parents venaient de mourir. Il avait un vif désir
de rendre visite aux Thessaloniciens parce que ces derniers
lui manquaient cruellement. Ils étaient absents physiquement,
mais présents dans son cur. Il blâmait
Satan pour ce délai, ses paroles témoignant
ici une fois de plus, dans la Bible, de la réalité
du grand conflit cosmique.
Cependant,
laspiration de Paul à revoir les Thessaloniciens
ne senracinait pas dans une simple relation quotidienne;
elle avait pour objectif la fin des temps. Il aspirait à
les présenter à Jésus à son
retour. Les Thessaloniciens validaient en quelque sorte
le ministère quil exerçait pour le Christ,
ils étaient sa joie et sa fierté eschatologiques!
Paul souhaitait quil soit évident quà
la fin, sa vie avait transformé celle dautres
humains.
Ce
passage devrait également nous montrer que nous ne
devons pas dévier de nos priorités. Notre
existence nest quune « brume légère
» (Jc 4.14, La Bible du Semeur), brume, pourtant,
aux conséquences éternelles. Lattention
de Paul, sa priorité, portait sur ce qui était
eternel, sur ce qui possédait une valeur et un intérêt
durables. En effet, quand on pense au sort final de ce monde,
à part le salut des hommes perdus, quest-ce
qui importe dautre?
Tout
ce que nous faisons, en cette vie, ne devrait-il pas influer,
plus ou moins, sur le salut des hommes perdus? Comment vivre
de façon à atteindre un tel objectif?