Le langage de ces versets met de nombreuses personnes mal
à laise. Elles pensent que les représailles,
la vengeance, la punition et le fait dinfliger une
certaine souffrance ne sont pas dignes dun Dieu damour,
de grâce et de miséricorde. Mais un jugement
équitable, une rétribution juste font partie
des thèmes fréquents abordés par Paul
(Rm
2.5; 12.19). Paul ne laisse aucune équivoque:
la justice de Dieu se révélera un jour avec
puissance.
Et
pourquoi pas ? Dans notre société contemporaine,
tout gouvernement responsable doit à un moment ou
un autre déployer des forces pour réprimer
le mal. Même si ce déploiement de puissance
nest pas toujours brutal (comme lorsque lon
vous arrête pour une infraction de la circulation
ou lors dun contrôle concernant vos impôts
et taxes), dans certains cas, notamment lorsque des criminels
se comportent avec sauvagerie, les autorités doivent
réagir à leur violence par la violence. Un
gouvernement digne de ce nom impose des contraintes nécessaires
pour que nous vivions tous en paix. Il arrive souvent quun
mal absolu ne cède pas de lui-même. Plus la
puissance et la brutalité du mal sont importantes,
plus grande doit être la force employée pour
lextirper.
Les
images de ce passage ne sont pas très attrayantes,
mais elles nous assurent que Dieu fera ce quil faut
pour mettre fin à la violence et à loppression.
Lisez
Ap
16 4-7; Dn 7.21, 22. Quenseignent ces versets
parallèlement aux paroles de Paul ci-dessus dans
2 Th?
Grace
à son expérience personnelle, Jésus
comprend le prix de la souffrance. On peut lui faire confiance,
il exercera la justice divine, mais sans détruire
plus que nécessaire. La justice divine provoquera
un certain nombre de souffrances, mais pas un iota de plus
que nécessaire. Si nous plaçons notre confiance
en Dieu en toutes choses, croyons que sa justice exprimera
une sagesse et une impartialité quil nous est
impossible de comprendre des à présent.
Ce
passage a pour but, non de se réjouir de la vengeance
à venir, mais dencourager les êtres humains
maltraités et opprimés. Le jour de justice
vient. Inutile de rendre justice nous-mêmes.