«
Paul, Sylvain et Timothée, à lEglise
des Thessaloniciens qui est en Dieu, notre Père,
et dans le Seigneur Jésus-Christ: Grâce et
paix à vous de la part de Dieu, notre Père,
et du Seigneur Jésus-Christ » (2 Th
1.1, 2) À travers des salutations aussi simples,
quelle espérance, quelle promesse, quelle théologie
découvre-t-on et comment les faire nôtres dans
notre vie?
Paul,
comme il le faisait si souvent, parle de grâce et
de paix. En un sens, celles-ci ne sont-elles pas liées?
Prendre conscience de la grâce de Dieu, ainsi que
de la promesse du pardon en Jésus, ne nous conduit-il
pas à la paix? Il est donc vital que, dans nimporte
quelle circonstance de notre vie, nous prenions tout le
temps de méditer sur cette offre merveilleuse, le
salut et la grâce procurés par Jésus,
malgré notre indignité. Existe-t-il meilleure
façon dexpérimenter la paix promise?
Gardons lesprit fixé, non sur nous-mêmes,
mais sur Jésus et sur ce quil nous offre.
Comparez
1
Th 1.1 et 2 Th 1.1, 2. Il existe une petite différence
dans le choix des mots. Quelle pourrait en être la
signification?
Il
existe une différence entre 1 er 2 Thessaloniciens.
Paul a changé lexpression: « En
Dieu, le Père » (1 Th 1.1, cest
nous qui soulignons) en: « En Dieu, notre Père
» (2 Th 1.1, idem). Ce changement ajoute une note
relationnelle. Certains croyants, tout en se sentant proches
de Jésus, ont peur de Dieu le Père. Paul assurait
aux Thessaloniciens quils pouvaient avoir la même
confiance dans leur relation avec le Père quavec
Jésus. Celui-ci est venu sur terre pour nous montrer
qui était le Père.
Lisez
Jn
1.18; 14.7-11. Quelle assurance et quelle espérance
retirer de ces textes, notamment en relation avec 2
Th 1.1, 2?