Le mauvais caractère des frères ressortait
d'autant plus comparé à celui de Joseph.
"
Un des fils de Jacob, cependant, avait un caractère
très différent de celui de ses frères
: c'était Joseph, le fils aîné de Rachel,
dont la rare beauté physique semblait refléter
les admirables qualités de son esprit et de son cur.
Pur, actif, enjoué, il faisait preuve de force morale
et de fermeté. Docile aux instructions de son père,
il aimait obéir à Dieu.
Les
traits de caractère qui le distinguèrent par
la suite: l'amabilité, la fidélité
au devoir et la véracité, apparaissaient déjà
dans sa vie d'enfant. Après la mort de sa mère,
il reporta son affection sur son père, qui, de son
côté, concentrait sa tendresse sur cet enfant
de sa vieillesse. "Il aima Joseph plus que tous ses
autres fils."
" - Ellen WHITE, Patriarches et prophètes,
" Le retour de Jacob en Canaan ", p. 186.
Lisez
Gn
37.3, 4. Pourquoi le geste du père a-t-il
aggravé la situation?
La
riche tunique offerte à Joseph par un père
aimant, magnifiquement tissée avec des fils de différentes
couleurs, était certainement de meilleure qualité
que toutes celles de ses frères. C'était le
genre de tunique généralement portée
par des personnes de distinction. Les frères ont
certainement pense que leur père accorderait d'autres
faveurs à ce fils, peut-être même le
droit d'aînesse. Ils en ont certainement déduit
que Joseph recevrait un plus grand héritage. Quelle
que soit la signification de ce cadeau - peut-être
était-ce seulement une marque d'amour et rien d'autre
- c'était une grave erreur, car, dans le cur
de ses frères, il a attisé les flammes de
la haine contre lui.
Cette
tunique symbolisait les honneurs et les distinctions terrestres
- et par conséquent temporelles et superficielles.
Cependant, en rédigeant ce récit, Moïse
a fait de ce vêtement le symbole de l'amour que Jacob
portait à Joseph, qui surpassait celui qu'il avait
pour ses autres enfants, et en même temps le symbole
de la haine de ces derniers envers le jeune homme et des
conséquences qu'elle a entrainées.
Nous
est-il arrivé de recevoir un titre ou une récompense
honorifique ? En avons-nous ressenti de la fierté
? Combien de temps a-t-il fallu pour que notre euphorie,
notre sentiment de satisfaction ou toute autre chose disparaisse
et que cette distinction perde de son importance jusqu'à
ne plus signifier grand-chose ? Quelle leçon en tirer
? Voir 1
Co 9.24 - 25