Mardi, 19 avril, 2011
4_Une tunique multicolore

" La tunique multicolore "


Le mauvais caractère des frères ressortait d'autant plus comparé à celui de Joseph.

" Un des fils de Jacob, cependant, avait un caractère très différent de celui de ses frères : c'était Joseph, le fils aîné de Rachel, dont la rare beauté physique semblait refléter les admirables qualités de son esprit et de son cœur. Pur, actif, enjoué, il faisait preuve de force morale et de fermeté. Docile aux instructions de son père, il aimait obéir à Dieu.

Les traits de caractère qui le distinguèrent par la suite: l'amabilité, la fidélité au devoir et la véracité, apparaissaient déjà dans sa vie d'enfant. Après la mort de sa mère, il reporta son affection sur son père, qui, de son côté, concentrait sa tendresse sur cet enfant de sa vieillesse. "Il aima Joseph plus que tous ses autres fils." " - Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, " Le retour de Jacob en Canaan ", p. 186.

Lisez Gn 37.3, 4. Pourquoi le geste du père a-t-il aggravé la situation?

La riche tunique offerte à Joseph par un père aimant, magnifiquement tissée avec des fils de différentes couleurs, était certainement de meilleure qualité que toutes celles de ses frères. C'était le genre de tunique généralement portée par des personnes de distinction. Les frères ont certainement pense que leur père accorderait d'autres faveurs à ce fils, peut-être même le droit d'aînesse. Ils en ont certainement déduit que Joseph recevrait un plus grand héritage. Quelle que soit la signification de ce cadeau - peut-être était-ce seulement une marque d'amour et rien d'autre - c'était une grave erreur, car, dans le cœur de ses frères, il a attisé les flammes de la haine contre lui.

Cette tunique symbolisait les honneurs et les distinctions terrestres - et par conséquent temporelles et superficielles. Cependant, en rédigeant ce récit, Moïse a fait de ce vêtement le symbole de l'amour que Jacob portait à Joseph, qui surpassait celui qu'il avait pour ses autres enfants, et en même temps le symbole de la haine de ces derniers envers le jeune homme et des conséquences qu'elle a entrainées.

Nous est-il arrivé de recevoir un titre ou une récompense honorifique ? En avons-nous ressenti de la fierté ? Combien de temps a-t-il fallu pour que notre euphorie, notre sentiment de satisfaction ou toute autre chose disparaisse et que cette distinction perde de son importance jusqu'à ne plus signifier grand-chose ? Quelle leçon en tirer ? Voir 1 Co 9.24 - 25