JEUDI, 31 mars , 2011
1_ Sur les métiers à tisser

" Légalisme et grâce au rabais "


Tout au long de la Bible, les auteurs inspirés soulignent la nécessité d'obéir. Penser que nos actes importent peu puisque le Christ vit dans notre coeur est une erreur. Si le Christ vit véritablement en nous, de bonnes oeuvres s'ensuivront inévitablement. Il n'est pas moins préjudiciable de penser que l'on est sauvé par des oeuvres d'obéissance.

Paul a écrit une impressionnante biographie de sa vie, de ses succès et de ses origines avant sa rencontre avec Jésus: il a été circoncis le huitième jour, c'était un descendant d'Israël, un pharisien, homme zélé et, selon lui, irréprochable. Un vrai légaliste ! Après sa conversion, il a considéré ces choses comme une perte, comparées à sa rencontre avec le Christ. Il a reçu la justice en acceptant celle du Christ et il voulait lui ressembler.

Lisez Ph 3.3-16. Comment Paul exprime-t-il la grande vérité du salut par la foi et ce qu'elle signifie pour la vie de l'homme sauvé?

Il est nécessaire de faire la distinction, théologiquement parlant, entre la justice imputée du Christ - justice qui nous justifie - et l'œuvre que fait le Saint-Esprit en nous pour nous changer. Mais nous ne devons pas non plus les dissocier quand il s'agit de préciser ce que signifie être chrétien. Les deux approches sont nécessaires. Recevoir Ia première sans avoir la seconde évoque une pièce de monnaie ne possédant qu'une seule face, ce qui n'existe pas.

Comprendre que l'obéissance est un don préserve de deux erreurs: le légalisme et la grâce au rabais. Premièrement, croyons en l'importance de l'obéissance, deuxièmement, ayons conscience que celle-ci n'est en rien méritoire, car c'est un don. Nous sommes tout autant dépendants du Christ pour parvenir à obéir a la loi et être sanctifiés que pour être justifiés et recevoir le pardon de Dieu. Celui-ci désire intensément non seulement nous justifier, mais aussi nous donner la victoire sur le péché et le moi. Comme toujours, nous avons toutes les cartes en main: sommes-nous désireux d'abandonner chaque jour notre moi à Jésus de façon à " le connaître, lui, ainsi que la puissance de sa résurrection et la communion de ses souffrances, en étant configurés à lui dans la mort " (Ph 3.10)?

Relisons les textes étudiés aujourd'hui. Où se situe Ia liberté de choix de I'être humain ? Que veut dire Paul au verset 16 quand il déclare : " Quoi qu'il en soit, continuons à avancer dans la direction que nous avons suivie jusqu'à maintenant. " (BFC) Quels choix nous permettront d'y arriver?