Tout
au long de la Bible, les auteurs inspirés soulignent
la nécessité d'obéir. Penser que nos
actes importent peu puisque le Christ vit dans notre coeur
est une erreur. Si le Christ vit véritablement en
nous, de bonnes oeuvres s'ensuivront inévitablement.
Il n'est pas moins préjudiciable de penser que l'on
est sauvé par des oeuvres d'obéissance.
Paul
a écrit une impressionnante biographie de sa vie,
de ses succès et de ses origines avant sa rencontre
avec Jésus: il a été circoncis le huitième
jour, c'était un descendant d'Israël, un pharisien,
homme zélé et, selon lui, irréprochable.
Un vrai légaliste ! Après sa conversion, il
a considéré ces choses comme une perte, comparées
à sa rencontre avec le Christ. Il a reçu la
justice en acceptant celle du Christ et il voulait lui ressembler.
Lisez
Ph
3.3-16.
Comment Paul exprime-t-il la grande vérité
du salut par la foi et ce qu'elle signifie pour la vie de
l'homme sauvé?
Il
est nécessaire de faire la distinction, théologiquement
parlant, entre la justice imputée du Christ - justice
qui nous justifie - et l'uvre que fait le Saint-Esprit
en nous pour nous changer. Mais nous ne devons pas non plus
les dissocier quand il s'agit de préciser ce que
signifie être chrétien. Les deux approches
sont nécessaires. Recevoir Ia première sans
avoir la seconde évoque une pièce de monnaie
ne possédant qu'une seule face, ce qui n'existe pas.
Comprendre
que l'obéissance est un don préserve de deux
erreurs: le légalisme et la grâce au rabais.
Premièrement, croyons en l'importance de l'obéissance,
deuxièmement, ayons conscience que celle-ci n'est
en rien méritoire, car c'est un don. Nous sommes
tout autant dépendants du Christ pour parvenir à
obéir a la loi et être sanctifiés que
pour être justifiés et recevoir le pardon de
Dieu. Celui-ci désire intensément non seulement
nous justifier, mais aussi nous donner la victoire sur le
péché et le moi. Comme toujours, nous avons
toutes les cartes en main: sommes-nous désireux d'abandonner
chaque jour notre moi à Jésus de façon
à " le connaître, lui, ainsi que la
puissance de sa résurrection et la communion de ses
souffrances, en étant configurés à
lui dans la mort " (Ph 3.10)?
Relisons
les textes étudiés aujourd'hui. Où
se situe Ia liberté de choix de I'être humain
? Que veut dire Paul au verset 16 quand il déclare
: " Quoi qu'il en soit, continuons à avancer
dans la direction que nous avons suivie jusqu'à maintenant.
" (BFC) Quels choix nous permettront d'y arriver?