MERCREDI, 9 février , 2010
7_ La dépression

" Le besoin de pardon "


Comment David a-t-il remédié à son angoisse ? Ps 32. 1-5. Voir aussi 1 Jn 1.9. Comment faire de même ?

La culpabilité due aux péchés non confessés est parfois extrêmement douloureuse. Les expressions utilisées par David indiquent clairement la présence d'une souffrance intérieure intense. Le Psaume 32, ainsi que d'autres passages des Psaumes montrent combien la détresse de David était grande.

Quand nous rencontrons des personnes qui souffrent de dépression, faisons attention à ne pas les blâmer de ne pas avoir confessé leurs péchés ! Ne concluons pas davantage que ce sont des personnes viles ayant mérité d'être en détresse. Il est malheureux que de nombreuses personnes semblent savoir offrir sollicitude et compréhension à ceux qui souffrent d'une maladie physique ou d'une dépression clinique, mais ont tendance à émettre des jugements face à des troubles psychiques ou émotionnels provoqués par leurs propres mauvaises actions.

Edgar Allen Poe, dans Tell-Tale Heart, évoque l'histoire d'un homme qui avait commis un meurtre, puis caché le corps de la victime sous le plancher de la pièce où le meurtre avait été commis. Il espérait cacher sa culpabilité avec le corps, mais un profond sentiment de remords a grandi en lui. Un jour, il a entendu battre le cœur de la victime, battement qui est devenu de plus en plus fort. Il est devenu clair par la suite que les battements émanaient de son propre cœur et non du cadavre qui était sous ses pieds.

Mais il existe aussi des personnes qui, après avoir confessé leurs péchés, continuent néanmoins de souffrir d'un sentiment de culpabilité. Elles se sentent indignés du pardon de Dieu et se lamentent des horribles souffrances qu'elles ont provoquées à cause de leurs péchés, alors même qu'elles se sont confessées et, par la foi, ont reçu le pardon. C'est là également parfois une grande source de détresse émotionnelle. Dans ce cas, il est important de se concentrer sur les promesses de guérison et d'accueil divins, même pour le pire des péchés. On ne peut changer le passé; mais ce qu'il est possible de faire, par la grâce de Dieu, c'est de tirer des leçons de ses erreurs passées et, dans la mesure du possible, de réparer l'offense. Il n'y a rien d'autre à faire que de s'abandonner à Dieu et de rechercher sa miséricorde, sa grâce et sa guérison.

Beaucoup de croyants, après avoir confessé leurs péchés, se débattent toujours avec un sentiment de culpabilité. Pourquoi est-il essentiel de reconnaître nos péchés, d'en assumer la responsabilité, puis d'aller de l'avant en laissant derrière nous les erreurs que nous avons commises ?