Mardi, 11 janvier, 2011
1_ Le Stress

" Une thérapie divine "


Lisez 1 R 19.5-9. Quels remèdes très simples ont été fournis à Elie pendant cette période stressante de sa vie? Quelle leçon en tirer ? En quoi nos actes physiques ont-ils un impact, en bien ou en mal, sur notre mental ?

Dormir. Manger. Dormir encore. Manger à nouveau. Puis accomplir un exercice physique intense - pendant quarante jours et quarante nuits ; du mont Carmel au mont Horeb. Il est intéressant de noter qu'on prescrit souvent le sommeil, l'exercice physique et un régime alimentaire sain pour combattre le stress psychologique.

On prescrit parfois, pour soigner des troubles émotionnels, un programme attrayant et ayant un but précis qui oblige la personne déprimée à organiser, anticiper et réaliser certaines activités. Ce type de programme aide à organiser son temps positivement et à éviter de s'apitoyer sur elle-même. L'exercice physique en fait souvent partie, parce qu'il produit des endorphines, substances chimiques proches de la morphine qui améliorent l'humeur et libèrent de la dépression au moins temporairement.

Grace aux directives divines, Elie a suivi les étapes qui l'ont aidé à recouvrer son état de santé mental habituel. Comme lui, gardons l'esprit ouvert aux directives divines. A peine assis sous le genet, il a prié. Ce n'était certes pas une prière positive (puisqu'il demandait à Dieu de lui ôter la vie), mais c'était quand même une prière, le désir de lui confier ses fardeaux.

Avec le temps, Elie a surmonte son terrible découragement et Dieu a pu encore agir par son intermédiaire. Voir 1 R 19.15, 16; 2 R 2.7-11. Avant d'être emporte dans le ciel dans un tourbillon, Elie a reçu le grand privilège d'oindre son successeur et de voir les eaux du Jourdain se séparer pour qu'Elisée et lui-même puissent traverser à pied sec.

Finalement, Elie a été emporté au ciel sans même passer par la mort, fin qui ne manque pas d'une certaine ironie pour un homme qui, un certain temps auparavant, avait demandé à Dieu de lui ôter la vie !

A côté de quoi passons-nous lorsque nous ne prions qu'en période de découragement et de désespoir ? Comparez les bénédictions d'une vie de prière constante avec ce qui se passe quand on prie seulement en période de détresse. Comment parvenir à vivre de façon plus cohérente, c'est-à-dire en ayant une attitude constamment tournée vers la prière ?