Lisez 1
R 19.5-9. Quels remèdes très simples ont
été fournis à Elie pendant cette période
stressante de sa vie? Quelle leçon en tirer ? En
quoi nos actes physiques ont-ils un impact, en bien ou en
mal, sur notre mental ?
Dormir.
Manger. Dormir encore. Manger à nouveau. Puis accomplir
un exercice physique intense - pendant quarante jours et
quarante nuits ; du mont Carmel au mont Horeb. Il est intéressant
de noter qu'on prescrit souvent le sommeil, l'exercice physique
et un régime alimentaire sain pour combattre le stress
psychologique.
On
prescrit parfois, pour soigner des troubles émotionnels,
un programme attrayant et ayant un but précis qui
oblige la personne déprimée à organiser,
anticiper et réaliser certaines activités.
Ce type de programme aide à organiser son temps positivement
et à éviter de s'apitoyer sur elle-même.
L'exercice physique en fait souvent partie, parce qu'il
produit des endorphines, substances chimiques proches de
la morphine qui améliorent l'humeur et libèrent
de la dépression au moins temporairement.
Grace
aux directives divines, Elie a suivi les étapes qui
l'ont aidé à recouvrer son état de
santé mental habituel. Comme lui, gardons l'esprit
ouvert aux directives divines. A peine assis sous le genet,
il a prié. Ce n'était certes pas une prière
positive (puisqu'il demandait à Dieu de lui ôter
la vie), mais c'était quand même une prière,
le désir de lui confier ses fardeaux.
Avec
le temps, Elie a surmonte son terrible découragement
et Dieu a pu encore agir par son intermédiaire. Voir
1
R 19.15, 16; 2 R 2.7-11. Avant d'être emporte
dans le ciel dans un tourbillon, Elie a reçu le grand
privilège d'oindre son successeur et de voir les
eaux du Jourdain se séparer pour qu'Elisée
et lui-même puissent traverser à pied sec.
Finalement,
Elie a été emporté au ciel sans même
passer par la mort, fin qui ne manque pas d'une certaine
ironie pour un homme qui, un certain temps auparavant, avait
demandé à Dieu de lui ôter la vie !
A côté de quoi passons-nous lorsque nous
ne prions qu'en période de découragement et
de désespoir ? Comparez les bénédictions
d'une vie de prière constante avec ce qui se passe
quand on prie seulement en période de détresse.
Comment parvenir à vivre de façon plus cohérente,
c'est-à-dire en ayant une attitude constamment tournée
vers la prière ?