Aujourd'hui,
vivant dans un monde abîmé et corrompu par
le péché, nous ne pouvons qu'imaginer l'environnement
qui a été celui de nos premiers parents en
Eden. Pas de péché, pas de souffrance, pas
de mort - rien qui puisse provoquer les chagrins et les
souffrances que nous connaissons si bien. En un sens, nous
y sommes tellement habitués que nous oublions que
ce sont des intrus, qu'ils n'existaient pas dans la création
originelle et qu'ils sont voués à disparaître
pour toujours selon les promesses qui nous sont faites.
Lisez
Gn
1.27 à 2.25. Quelle description nous est faite
de la vie et de l'environnement en Eden? En quoi cette évocation
est-elle différente de ce que nous connaissons aujourd'hui
?
Le
couple nouvellement créé a été
placé dans un jardin que Dieu lui-même avait
planté (Gn
2.8). Si la description biblique est brève, on
peut imaginer, en réfléchissant aux merveilleuses
richesses que la nature offre aujourd'hui, la variété
luxuriante des produits issus de ce premier jardin. Le premier
couple percevait à l'aide de ses sens des spectacles,
des sons, des goûts, des touchers et des arômes
qui, certainement, lui ont donné de grandes satisfactions
et un grand bien-être. C'était véritablement
un paradis.
Il
ne fait pas de doute que cet environnement était
parfaitement adapté aux êtres humains nouvellement
créés. Leurs besoins physiques, émotionnels
et psychiques étaient plus que comblés. Des
émotions telles que l'incertitude, l'anxiété
et l'inquiétude étaient totalement inconnues,
parce que rien ne les provoquait.
"
Le Créateur choisit pour nos premiers parents
le milieu le mieux adapté à leur santé
et à leur bonheur. Il ne les mit pas dans un palais
ni ne les entoura du luxe et des ornements artificiels que
tant de gens recherchent aujourd'hui [...] Dans le jardin
que Dieu avait préparé pour être la
demeure pour ses enfants, des arbustes gracieux et des fleurs
délicates charmaient partout les yeux. [...] Sous
leur ombrage épais, tout ce qui peuplait la terre
s'ébattait sans crainte. " - Ellen WHITE,
Le ministère de la guérison, p. 222.
Essayez
de visualiser l'Eden. Imaginez les spectacles, les parfums,
les goûts, tout ce qui avait été conçu
pour plaire aux sens. Cela ne montre-t-il pas combien, en
principe, le corps physique était un bienfait conçu
pour notre bonheur? Commentez.