Jeudi 5 août, 2010
6_ Explorer la foi

" Le second Adam "


" Ainsi donc, comme par une seule faute la condamnation s'étendit tous les humains, de même, par un seul accomplissement de la justice, la justification qui donne la vie s'étend à tous les humains. En effet, tout comme par la désobéissance d'un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même, par l'obéissance d'un seul, la multitude sera rendue juste." (Rm 5. 18,19)

Quel contraste est présenté ici? Quelle espérance nous est offerte en Christ?

Nous, les êtres humains, n'avons reçu d'Adam qu'une sentence de mort. Le Christ, cependant, est venu là où Adam avait chuté, subissant toutes les épreuves pour le bien de l'être humain. Il a racheté Adam de son échec et de sa chute malheureuse et, en tant que substitut, il nous a permis d'obtenir la faveur de Dieu. C'est pourquoi Jésus est le " second Adam ".

" Le second Adam était un être moral libre, responsable de son comportement. Environné d'influences très subtiles et malintentionnées, il était sur un terrain bien moins favorable que le premier Adam pour vivre une vie sans péché. Pourtant, au milieu des pécheurs, il a résisté à toutes les tentations, préservant son innocence. Il a toujours été sans péché. " - Ellen WHITE, dans SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1074.

Comment Paul oppose-t-il le comportement du Christ à celui d'Adam dans Rm 5.15-19?

Voyez l'opposition des idées ici : la mort, la vie ; la désobéissance, l'obéissance ; la condamnation, la justification; le péché, la justice. Jésus est venu remédier à tout ce qu'avait fait Adam!

Il est également fascinant de constater que le mot don est utilisé cinq fois dans les versets 15 à 17. Cinq fois ! Il s'agit d'un point très simple: Paul souligne que la justification ne se mérite pas; c'est un don. Personne ne la mérite. Comme pour tous les dons, nous devons tendre la main et l'accepter et, dans ce cas précis, nous en saisir par la foi.

Quel est le don le plus précieux que vous ayez jamais reçu ? Pourquoi est-il si précieux, si spécial? Le fait que c'est un don et non quelque chose de mérité vous le fait-il apprécier davantage ? Expliquez. Et pourtant, comment un tel don pourrait-il, même de manière infime, être comparé à ce que nous offre Jésus ?