Comme
nous l'avons vu hier, Paul montre que les interventions
de Dieu auprès d'Abraham prouvent que le salut est
lié à une promesse de grâce et non à
la loi. C'est pourquoi, si les Juifs voulaient être
sauvés, ils devaient cesser de s'appuyer sur leurs
uvres et accepter la promesse faite à Abraham,
confirmée par la venue du Messie. Or il en est de
même pour tous ceux qui, Juifs ou gentils, pensent
que leurs " bonnes " uvres suffisent à
les rendre droits aux yeux de Dieu.
"
L'idée d'après laquelle un homme peut se
sauver par ses uvres se trouvait à la base
de toutes les religions païennes [...] Partout ou elle
s'établit, elle renverse les digues qui s'opposent
à l'envahissement du péché. "
- Ellen WHITE, Jésus-Christ, " La plénitude
des temps ", p. 27.
Qu'est-ce
que cela signifie? Pourquoi le fait de croire qu'on peut
être sauvé par les uvres ouvre-t-il la
porte au péché ?
Comment
Paul explique-t-il la relation entre la loi et la foi dans
l'épître aux Galates ? Ga
3.21-23.
Si
jamais une loi pouvait communiquer la vie, nul doute qu'il
s'agirait de la loi de Dieu. Pourtant, Paul dit qu'aucune
loi, même celle de Dieu, ne peut donner la vie, parce
que tous ont violé cette loi et sont donc condamnés
par elle.
Mais
la promesse de la foi, pleinement révélée
par le Christ, délivre tous ceux qui croient : ils
ne sont plus " sous la loi " - c'est-à-dire
qu'ils ne sont plus condamnés et chargés,
ne cherchant plus à gagner le salut par son intermédiaire.
La loi devient un fardeau quand elle est présentée
sans la foi, sans la grâce, parce que sans celles-ci,
sans la justice qui est accordée par la foi, être
sous la loi signifie être condamné par le péché.
La
justice par la foi est-elle au cur de votre cheminement
avec Dieu ? Comment vous assurer qu'elle n'est pas obscurcie
par d'autres aspects de la vérité, au point
de perdre de vue un enseignement aussi crucial ? Quelle
est la valeur de ces autres aspects sans lui ?