Dimanche 25 juillet, 2010

5_ La justification et la loi

" La loi confirmée "


Lisez Rm 3.31. Quel est le point souligne ici par Paul? Pourquoi ce point est-il important pour nous adventistes ?

Dans ce passage, Paul déclare avec emphase que la foi n'exclut pas la loi de Dieu. Même ceux qui observaient la loi, voire la totalité de la loi dans l'Ancien Testament tout entier, ne pouvaient être sauvés par elle. La religion de l'Ancien Testament, comme celle du Nouveau, a toujours été celle de la grâce - la grâce de Dieu accordée aux pécheurs par la foi.

Lisez Rm 4.1-8. En quoi ce texte montre-t-il que même dans l'Ancien Testament, le salut était accordé par la foi et - non par les œuvres de la loi ?

D'après ce texte de l'Ancien Testament, Abraham fut considéré comme un juste parce qu'il "crut Dieu ". C'est pourquoi l'Ancien Testament lui-même enseigne la justice par la foi. Toute implication suggérant que la foi réduit la loi " à rien " (réduit à rien - en grec, katargeo, " rend inutile ", " invalide ") est fausse; le salut par la foi est un élément de l'Ancien Testament. La grâce est enseignée tout au long de ses pages. Par exemple, qu'était l'ensemble du rituel du sanctuaire sinon une représentation de la façon dont les pécheurs étaient sauvés, non par leurs propres œuvres, mais par la mort d'un substitut ?

Sinon, comment expliquer que David ait été pardonné après son sordide adultère avec Bethsabée ? Ce n'est certes pas l'observation de la loi qui l'a sauvé, car il en a violé tant de règles qu'il aurait été condamné de nombreuses fois. Si David avait dû être sauvé par la loi, il n'aurait pas été sauvé du tout!

Paul parle de la façon dont David a retrouvé la faveur divine comme d'un exemple de justification par la foi. Son pardon a été un acte de la grâce divine. Nous avons donc ici un autre exemple de la justice par la foi tiré de l'Ancien Testament. En fait, aussi légalistes que soient devenus un grand nombre de Juifs dans l'ancien Israël, la religion juive a toujours été une religion de la grâce. Le légalisme en a été une perversion et non un élément fondateur.

Réfléchissez pendant quelques minutes au péché et à la restauration de David (2 S 11,12 ; Ps 51). Quelle espérance vous donne cette malheureuse histoire ? Est-ce pour nous, membres d'église, une leçon sur la façon dont nous devons traiter ceux qui chutent ?