Lisez
Rm
3.31. Quel est le point souligne ici par Paul? Pourquoi
ce point est-il important pour nous adventistes ?
Dans
ce passage, Paul déclare avec emphase que la foi
n'exclut pas la loi de Dieu. Même ceux qui observaient
la loi, voire la totalité de la loi dans l'Ancien
Testament tout entier, ne pouvaient être sauvés
par elle. La religion de l'Ancien Testament, comme celle
du Nouveau, a toujours été celle de la grâce
- la grâce de Dieu accordée aux pécheurs
par la foi.
Lisez
Rm
4.1-8. En quoi ce texte montre-t-il que même
dans l'Ancien Testament, le salut était accordé
par la foi et - non par les uvres de la loi ?
D'après
ce texte de l'Ancien Testament, Abraham fut considéré
comme un juste parce qu'il "crut Dieu ".
C'est pourquoi l'Ancien Testament lui-même enseigne
la justice par la foi. Toute implication suggérant
que la foi réduit la loi " à rien
" (réduit à rien - en grec, katargeo,
" rend inutile ", " invalide
") est fausse; le salut par la foi est un élément
de l'Ancien Testament. La grâce est enseignée
tout au long de ses pages. Par exemple, qu'était
l'ensemble du rituel du sanctuaire sinon une représentation
de la façon dont les pécheurs étaient
sauvés, non par leurs propres uvres, mais par
la mort d'un substitut ?
Sinon,
comment expliquer que David ait été pardonné
après son sordide adultère avec Bethsabée
? Ce n'est certes pas l'observation de la loi qui l'a sauvé,
car il en a violé tant de règles qu'il aurait
été condamné de nombreuses fois. Si
David avait dû être sauvé par la loi,
il n'aurait pas été sauvé du tout!
Paul
parle de la façon dont David a retrouvé la
faveur divine comme d'un exemple de justification par la
foi. Son pardon a été un acte de la grâce
divine. Nous avons donc ici un autre exemple de la justice
par la foi tiré de l'Ancien Testament. En fait, aussi
légalistes que soient devenus un grand nombre de
Juifs dans l'ancien Israël, la religion juive a toujours
été une religion de la grâce. Le légalisme
en a été une perversion et non un élément
fondateur.
Réfléchissez
pendant quelques minutes au péché et à
la restauration de David (2
S 11,12 ; Ps 51). Quelle espérance vous donne
cette malheureuse histoire ? Est-ce pour nous, membres d'église,
une leçon sur la façon dont nous devons traiter
ceux qui chutent ?