Lisez Ac
15.1. Quelle question était source de discordes
? Pourquoi certains croyants pensaient-ils que la circoncision
n'était pas réservée à la nation
juive ? Voir Gn
17.10.
Alors
que les apôtres et les ministres de Dieu et membres
laïques se rassemblaient avec ferveur à Antioche
pour gagner au Christ de nombreuses âmes, des croyants
juifs de Judée, "du parti des pharisiens"
(Ac
15.5), avaient réussi à soulever une question
qui, rapidement, a suscité une vaste controverse
dans l'Église, jetant la consternation parmi les
croyants d'origine païenne. Avec une grande assurance,
ces enseignants affirmaient que pour être sauvé,
il fallait être circoncis et observer la loi cérémonielle
dans son entier. Les Juifs, en effet, s'étaient toujours
enorgueillis de leurs rituels divinement ordonnés
et un grand nombre d' entre eux, une fois convertis à
la foi du Christ, estimaient que Dieu ayant clairement défini
la manière dont les Hébreux devaient l'adorer,
il était improbable qu'il autorise un changement
dans ses prescriptions, quelles qu'elles soient. Ils insistaient
pour que les lois et les cérémonies juives
fassent partie des rites de la religion chrétienne.
Ils ont été longs à comprendre que
toutes les offrandes sacrificielles avaient eu pour rôle
de préfigurer la mort du Fils de Dieu et qu'une fois
les types ayant trouve leur antitype, les rites et cérémonies
de la loi mosaïque n'étaient plus exigibles.
Lisez
Ac
15.2-12. Comment ce conflit a-t-il été
réglé?
"
Tandis qu'il [Paul] attendait du Seigneur des ordres
directs, il était toujours prêt à reconnaitre
l'autorité dont avait été investi le
corps des croyants. Il éprouvait la nécessité
d'être conseille ; quand il fallait traiter des sujets
importants, il était heureux de les présenter
à l'Église et de s'unir a ses frères
pour demander à Dieu la sagesse nécessaire
afin de prendre les décisions convenables."
- Ellen WHITE, Conquérants pacifiques, "
Juifs et gentils ", p. 177.
Il
est intéressant de noter que Paul, qui évoquait
souvent l'appel prophétique qui lui avait été
fait, ainsi que la façon dont Jésus lui avait
confié sa mission, était désireux d'uvrer
avec le corps de l'Église au sens large. En effet,
quel qu'ait été son appel, il avait conscience
qu'il appartenait a l'Église et qu'il lui était
nécessaire d'uvrer avec elle dans la mesure
du possible.
Quelle
attitude adoptez-vous envers les dirigeants de l'Église?
Dans quelle mesure coopérez-vous? Pourquoi est-il
essentiel de coopérer? Que se passerait-il si chacun
agissait à sa guise, indépendamment du corps
au sens large?