mercredi, 14 Juillet, 2010

3_ Tous ont péché

Juifs et gentils ensemble


Dans Rm 1, Paul s'attaquait aux péchés des gentils, les païens, ceux qui avaient perdu Dieu de vue depuis longtemps et qui, en conséquence, pratiquaient des activités avilissantes.

Mais Paul n'allait pas laisser son propre peuple, ses compatriotes, s'en tirer comme cela. Malgré tous les avantages reçus (Rm 3.1, 2), eux aussi étaient des pécheurs, condamnés par la loi de Dieu, ayant besoin de la grâce salvatrice du Christ. En ce sens, Juifs et gentils étaient semblables.

Lisez Rm 2.1-3,17-24. Quel est l'avertissement de Paul ici? Quel message tous, Juifs ou gentils, devons-nous en retirer?

" Ne vous croyez pas meilleurs que les autres, ne vous érigez pas en juges. Incapables comme vous l'êtes de discerner les mobiles, vous n'êtes pas qualifies pour juger autrui. En faisant porter vos critiques sur quelqu'un, c'est votre propre sentence que vous prononcez; car vous montrez par là que vous êtes un affilié de Satan, l'accusateur des frères. " - Ellen WHITE, Jésus-Christ, " Le sermon sur la montagne ", p.303.

Voir les péchés d'autrui et attirer l'attention sur eux est souvent chose facile. Ne nous rendons-nous pas coupables, pourtant, des mêmes choses ou pire ? Le problème, c'est que nous avons tendance à nous aveugler nous-mêmes ou à ressentir de la satisfaction en nous comparant aux autres.

Paul ne veut rien de tout cela. Il avertit ses compatriotes de ne pas juger trop hâtivement les gentils. En effet, malgré qu'ils soient juifs et peuple choisi, ils sont néanmoins pécheurs et parfois même plus coupables encore que les païens qu'ils sont si prompts à condamner - parce qu'ils ont reçu plus de lumière qu'eux.

L'argument de Paul, en fin de compte, c'est qu'aucun de nous n'est juste, aucun de nous n'est à la hauteur de l'idéal divin, aucun de nous n'est foncièrement bon ni saint. Juif ou gentil, homme ou femme, riche ou pauvre, craignant ou rejetant Dieu, nous sommes tous condamnés, et s'il n'y avait la grâce divine, telle qu'elle est révélée dans l'Évangile, il n'y aurait d'espoir pour aucun de nous.

Êtes-vous un grand hypocrite ? C'est-à-dire, combien de fois avez-vous condamné autrui, même si ce n'est que dans votre for intérieur, pour des choses dont vous-mêmes êtes coupable ? En faisant attention à ce que Paul a écrit ici, comment changer ?