Lundi 12 jullet, 2010

3_ Tous ont péché

La condition humaine


Lisez Rm 3.23. Pourquoi n'est-il pas difficile, pour nous chrétiens, de croire à ce message aujourd'hui ? Par ailleurs, qu'est-ce qui pourrait pousser certaines personnes à douter de la véracité de ce texte ?

Aussi surprenant que cela soit, certains remettent en question la notion de péché humain en affirmant que l'être humain est fondamentalement bon. Ce problème, en fait, vient d'une méconnaissance de ce qu'est la véritable bonté. En se comparant à autrui, il arrive que l'on soit satisfait de soi-même. Même Al Capone le gangster était un saint comparé à Adolph Hitler. Cependant, quand on se compare à Dieu, à sa sainteté et à sa justice, on en retire tous un sentiment oppressant de haine et de dégout de soi.

Ce verset parle aussi de " la gloire de Dieu ". Cette expression a été diversement interprétée. L'interprétation la plus simple consiste peut-être à lui donner le sens qu'elle a dans 1 Co 11.7: " Un homme [...] est l'image et la gloire de Dieu ". En grec, le terme traduit par " gloire " est parfois considéré comme l'équivalent du mot" image ". Le péché a terni l'image de Dieu en l'être humain. L'homme pécheur ne reflète plus l'image ou gloire de Dieu.

Lisez Rm 3.10-18. Est-ce différent aujourd'hui ? Laquelle de ces descriptions vous correspond le mieux ou correspond le mieux à ce que vous seriez sans la présence du Christ dans votre vie?

Aussi mauvais que nous soyons, la situation n'est pas désespérée. Le premier pas consiste à reconnaître combien on est pécheur et impuissant pour y remédier. C'est le Saint-Esprit qui favorise une telle prise de conscience. Si le pécheur ne lui résiste pas, l'Esprit amènera le pécheur à jeter le masque - autodéfense, prétentions, justification de soi - et à tomber aux pieds du Christ, le suppliant d'accorder sa miséricorde : " 0 Dieu, prends en pitié le pécheur que je suis ! " (Lc 18.13)

Quand, pour la dernière fois, avez-vous fait, soigneusement et avec sévérité, l'examen de vous-même, de vos motivations, de vos actes et de vos sentiments ? N'est-ce pas là parfois une expérience désespérante ? Quel est votre unique espoir ?