Le texte de Gn
11 rapporte une expérience de vie communautaire
qui n'a pas eu l'approbation de Dieu. Quand, après
le déluge universel, les descendants des survivants
décidèrent de rester ensemble et de construire
une ville avec une immense tour au sud de ce qui est aujourd'hui
l'Iraq, "L'Éternel descendit pour voir la
ville" (v. 5). Ce n'était pas ce qu'il avait
souhaité. Pourtant, au chapitre suivant (Gn
12), la notion de communauté revient sur le devant
de la scène, cette fois, de façon très
positive. Dieu a déclaré à Abraham
(anciennement Abram) qu'il voulait former un peuple qui
serait le sien.
Quelle différence majeure existait entre l'initiative
communautaire de la tour de Babel et le plan de Dieu visant
à faire d'Abraham et de sa postérité
son peuple choisi? Cf Gn
11.1-4 et Gn 12.1-3.
À partir de l'appel fait à Abraham, l'Ancien
Testament porte avant tout sur les expériences vécues
par le peuple de Dieu, ses échecs et ses victoires.
Le peuple d'Israël avait pour mission de faire connaître
le Dieu de l'alliance à toutes les nations. Il devait
préparer la venue du Messie. Malheureusement, Israël
a failli à sa mission. Quand le Messie est venu,
il a été rejeté et tué comme
un criminel par des dirigeants qui auraient dû l'accueillir
comme leur Sauveur. Mais d'autres lui sont restés
fidèles et ont constitué le noyau de la' future
Église chrétienne.
Lisez 1
P 2.9, 10. Quel en est le message pour nous aujourd'hui?
Les croyants du Nouveau Testament se composent de Juifs
et de Gentils, d'hommes et de femmes issues de toutes nations,
tribus et groupes linguistiques. Comme l'Israël de
l'Ancien Testament, il leur incombe de faire connaître
à autrui la grâce divine. Comme l'ancien Israël,
eux aussi font partie d'une communauté de croyants.
Quels parallèles peut-on tracer entre l'ancien
Israël et l'Eglise actuelle ? Quelles leçons
nos enseignent-ils ? Quelles erreurs devons-nous éviter
?