Si l'expression hébraïque: " grand abime
" (Gn 7.11) se réfère aux océans,
cela signifie que le premier jour du déluge, quand
la pluie a commencé à tomber, le fond des océans
s'est fendu pour laisser jaillir " les sources
" (Gn 7.11). Un événement universel aussi
désastreux que le déluge aurait dû laisser
des traces dans le monde entier. La science montre, en fait,
que c'est le cas, il existe des dépôts universels
dans les couches rocheuses tout a fait compatibles avec le
déluge génésiaque même si elles
ne peuvent le prouver. Ces dépôts contribuent
à la façon dont les couches rocheuses sont identifiées
et définies. Des gigantesques successions de couches
de grès recouvertes de schiste et de pierre a chaux
dans ce qu'on appelle les roches " cambriennes ",
d'énormes pierres a chaux transportées dans
certains niveaux rocheux et, au même en droit, des dépôts
de charbon et d'huile, tous ces dépôts sont compatibles
avec le déluge. En outre, la destruction de la vie
sur terre pendant le déluge génésiaque
était d'une grande étendue, comme le décrit
Gn
7.21,22.
Dans notre monde actuel, les plantes et les animaux, une
fois morts, ne sont guère préserves. Ces organismes
sont décomposés et recyclés, fournissant
les nutriments nécessaires à la continuation
de la vie. Pourtant, il existe, enfouis sous terre, de vastes
concentrations de fossiles issus d'une grande variété
de plantes et d'animaux qui n'existent pas dans notre monde
actuel, ce qui, là encore, est compatible avec le récit
du déluge.
Autre signe éventuel, le dépôt rapide
et massif de pierres, sables et boues, Certaines couches rocheuses,
sur la terre entière, se sont déposées
si rapidement qu'elles ne portent aucune trace d'érosion.
Et si les géologues dans leur ensemble affirment souvent
que ces couches ont nécessité des millions d'années
pour se former, les pierres elles-mêmes n'indiquent
pas qu'un temps aussi long se soit écoulé. Ces
couches rocheuses ne résolvent pas, cependant, le problème
du temps sous tous ses aspects; les méthodes de datation
et les successions de fossiles dans les couches géologiques
restent sujettes à discussion, du moins pour le moment.
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