Pendant de nombreuses années, la science, en grande partie,
a posé comme hypothèse de départ que toutes les formes d'existence,
y compris la vie humaine, étaient le résultat du hasard.
Nous étions une sorte de gros accident, rien d'autre.
Il semble aujourd'hui que la science change
de cap. On a inventé une nouvelle expression : "coïncidences
anthropique", du mot grec, anthropos qui signifie "homme".
La science révèle le que de nombreux facteurs, dans l'univers,
s'harmonisent de façon si fine, que même un changement infime
créerait un environnement impropre à la vie humaine. C'est
presque comme si l'univers avait été créé en fonction de l'humanité!
Que vent-on dire par "coïncidences anthropiques"?
Pour commencer, si le taux d'expansion, après
la création de l'univers, s'était réduit de seulement un pour
cent millions, l'univers se serait effondré sur lui-même.
Par ailleurs, s'il avait augmenté d'un pour cent millions,
l'univers se serait développé trop rapidement pour que des
étoiles on des planètes se forment.
L'énergie nucléaire est l'une des principales
forces à l'œuvre dans la nature. Si elle avait été un petit
peu plus faible, il n'y aurait eu que de l'hydrogène dans
l'univers, un petit peu plus fort, il n'y aurait eu que de
l'hélium. Dans de tels environnements, l'humanité n'aurait
jamais pu exister.
Il existe de nombreux autres exemples, en
quantité suffisante pour que quelqu'un comme le renommé Stephen
Hawking (qui n'a rien d'un créationniste biblique) admette
: "Tant de choses s'opposent à ce qu'un univers comme
le nôtre puisse surgir de quelque chose comme le Big Bang.
[...] Je pense qu'il y a clairement en jeu des implications
religieuses."--Cite dans Ian BAR BOUR, When Science Meets
Religion, HarperCollins, New York, 2000, p. 58.
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