Lisez Ellen G. White, " Un réformateur américain
", pp. 319-324, dans La tragédie des siècles.
" Pasteurs et fidèles alléguaient que les livres
de Daniel et de l'Apocalypse étaient mystérieux et impénétrables.
Ils oubliaient que Jésus, invitant ses disciples à étudier
le livre de Daniel pour s'instruire des événements relatifs
à leur temps, leur adressait cette exhortation: "Que celui
qui lit fasse attention!" Quant à l'affirmation que l'Apocalypse
est un mystère insondable, elle est contredite par le titre même
du livre: "Révélation de Jésus-Christ, que
Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses
qui doivent arriver bientôt. ... Heureux celui qui lit et ceux
qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les
choses qui y sont écrites! Car le temps est proche."
(Apo 1:1-3)
En présence des affirmations qui précèdent,
comment des hommes osent-ils prétendre que l'Apocalypse est un
mystère au-dessus de la portée de l'intelligence humaine?
C'est un mystère, oui, mais un mystère dévoilé;
c'est un livre ouvert. L'étude de l'Apocalypse attire l'attention
sur les prophéties de Daniel. Dans ces deux livres, Dieu donne
à ses enfants des renseignements très importants touchant
les évènements qui doivent se produire à la fin
de l'histoire du monde. L'Apocalypse de saint Jean est la révélation
de scènes d'un intérêt palpitant pour l'Eglise. Dans
ce livre, l'apôtre décrit les dangers, les luttes et la
délivrance finale du peuple de Dieu. Il y enregistre les messages
ultimes qui doivent murir la moisson de la terre. Il y contemple tour
à tour les fidèles, gerbes destinées aux greniers
célestes, et les ennemis de Jésus-Christ, javelles réservées
au feu de la destruction. Des révélations d'une grande
importance concernant tout spécialement l'Eglise de la fin lui
ont été confiées, afin que ceux qui se détourneraient
de l'erreur pour accepter la vérité fussent mis en garde
contre les périls et les conflits qui les attendent. Nul n'en
est réduit à ignorer ce qui doit arriver sur la terre.
" - Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp.
297, 298.