Un thème conducteur de la Bible, et peut-être rnême
le thème conducteur de la Bible, est celui de l'uvre de
Dieu en vue de sauver une humanité déchue. Depuis la
Chute d'Adam et Eve dans Genèse, jusqu'à la chute de
Babylone dans Apocalypse, la Bible révèle de bien des
manières l'uvre de Dieu qui cherche à sauver ce
qui était perdu (Lc
19.10). Et ce thème apparait également dans les lettres
de Pierre.
Lisez 1
Pierre 1.18, 19 et Colossiens 1.13, 14. Que signifie être
racheté, et qu'est-ce que le sang a à volt avec la rédemption
?
1
Pierre 1.18, 19 décrit ainsi l'importance de la mort de
Jésus : " Vous savez en effet que ce n'est pas par
des choses périssables - argent ou or - [...] mais par le sang
précieux du Christ, comme par celui d'un agneau sans défaut
et sans tâche ". Il y a deux images-clés
dans ces paroles la redemption et ie sacrifice animal.
Le mot rédemption est employé dans la Bible de plusieurs
manières. Par exemple, l'âne premier-né (qui ne
pouvait être sacriflé) et le fils premier-né (Ex
34.19, 20) étaient rachetés par le sacrifice d'un
agneau substitutif. L'argent pouvait servir à racheter des objets
que l'on avait vendus à cause de la pauvreté (Lv
25.25, 2 6). Et surtout, on pouvait racheter un esclave (Lv
25.47-49). 1 Pierre informe ses lecteurs que pour les racheter
de leur " conduite futile ", celle que vous teniez
de vos pères (1 P 1.18), il a fallu rien de moins que "
le sang précieux du Christ, comme par celui d'un agneau
sans défaut et sans tache " (1 P 1.19). L'image
de l'agneau évoque naturellement la notion de sacrifice animal.
Pierre assimile ainsi la mort de Christ à celle d'un animal
sacrificiel dans la Bible hebraique. Un pécheur apportait un
agneau sans tache jusqu'au sanctuaire. Il posait ensuite ses mains
sur l'animal (Lv
4.32, 33). L'animal était tué et une partie de son
sang était répandu sur l'autel. Le reste était
répandu sur le socle. (Lv
4.34). La mort de l'animal faisait " l'expiation " pour
celui qui offrait le sacrifice (Lv 4.35). Pierre dit que Jésus
est mort à notre place et que sa mort nous a rachetés
de nos anciennes vies et de la perdition qui serait la nôtre
sinon.
Notre espérance du salut ne se trouve qu'en un substitut
puni à notre place. Que nous enseigne cette réalité
sur notre dépendance totale envers Dieu ?